Alcazar
« Paris 6e : le poulet selon l’Alcazar et Valérie »
L’Alcazar, vous connaissez : cette belle brasserie créée par Terence Conran, dirigée par Michel Besmond, dont le cadre a été revu de bucolique façon par Laura Gonzalès, joue la perle contemporaine de son registre. Un lieu rive gauche comme un modèle, avec des idées de cuisine classique joliment revues, qu’apprécient galeristes voisins, écrivains et éditeurs. Nous avons, avec mes vieux potes Eric Neuhoff et François Ceresa, auteurs respectifs de Costa Brava et de Poupe, animateur pour ce dernier de « Service Littéraire », cédé à l’invitation de Valérie Solvit, la plus carnassière des attachées de presse parisiennes.
Elle-même co-responsable de deux ouvrages collectifs (Louchebem et Philocalie) a signé, sur la carte, un « beau poulet rôti fermier de cent jours« , tendre et savoureux, issu d’un élevage de la région d’Orléans et livré par le Coq Saint-Honoré, servi avec de jolies frites maison, une purée aux herbes, une exquise salade fraîche. Avant cela, on peut céder au foie gras de canard cuit au naturel avec son chutney de betteraves ou au céviche de bar au guacamole.
En issue, on le loupe pas la classique (ici) pavlova au fruit de la passion, mais le fondant chocolat flanqué de sa moelleuse glace vanille n’est pas mal non plus. Et l’on arrose le tout avec quelques uns des jolis rouges servis au verre, comme le bourgogne hautes côtes de nuits du clos de la Perrière ou encore l’exquis haut médoc du château Lieujan. Joyeuse maison, en vérité!