Lou Bourdié
« Bach : la meilleure auberge du monde »
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Monique à Bach ? On n’y est pas retourné depuis six ans... Pire qu’un crime, une faute ! Le lieu n’a pas changé, avec ses belles salles rustiques, ses tables simplement mises, ses nappes et serviettes en tissus, ses menus adorables, ses plats qui retrouvent le goût d’avant. Vous vous souvenez que cette cuisinière autodidacte, qui a tout appris avec sa grand-mère, œuvre en cuisine en maîtresse femme, glissant les recettes comme avant, suggérant une galantine, une terrine, des fritons, racontant sa poitrine de veau farcie, sa brouillade aux truffes (une pure merveille!) avec un cœur gros comme ça.
Monique Valette cuisine comme l’oiseau chante, explique ses plats, ses légumes, ses idées du moment, avec son bel accent lotois. Elle a eu un coup de fatigue, de lassitude, n’ouvre plus qu’on déjeuner, pense à la transmission. Mais elle est là et bien là, dynamique et bondissante, repartie comme en quarante. Elle chantonne en parlant, vous fait goûter le petit blanc perlant les Agudes de Fabien Jouves à Trespoux, en faisant rentrer un air de bonheur dans sa demeure. Il y a la belle cheminée avec son grand feu, les deux aides, qui désormais lui fournissent une assistance bienvenue, les mets qui défilent comme des trésors, sur lesquels elle veille comme une bonne fée.
Tenez, goûtez-moi ces fritons de canard, qui, même un peu gras, même un peu trop salés, vous donnent envie d’en reprendre encore et encore. Ou encore cette admirable galantine, avec canard, dinde, porc, où elle glisse un rien de foie gras. Et puis, bien sûr, ce magnifique morceau de poitrine de veau farcie, dont on goûte d’abord le bouillon léger, sapide, digeste, avant la farce exquise et parfumée. C’est là de la cuisine généreuse, issue de gestes purs, de produits nets, d’un art ancien.
On imagine Michel Guérard, l’homme de la Ferme des Grives à Eugénie-les-Bains, et Georges Blanc, le « big boss » de l’Ancienne Auberge de Vonnas-en-Bresse, venir ici s’attabler ici ensemble, converser à leur manière conviviale et malicieuse, non seulement verser une larme – grands sensibles qu’ils sont – sur la poitrine de veau et sa farce admirable relevée d’ail, mais aussi chiper des recettes à l’audacieuse Monique qui les régalerait enfin de son admirable pastis aux pommes, juste relevé d’une goûte de rhum, que l’on présente aussi sous forme d' »anguille » (le nom qu’on lui donne ici) et qui cousine avec le strudel de la Mitteleuropa.
Bref, voilà un lieu non réductible à une étiquette, admirable dans sa sincérité, sa franchise, sa probité, son authenticité, bref, une table unique pour laquelle on donne tous les restaurants étoilés du monde.
@ Pierre
Ouf ! Respirons de ce souffle si libérateur qui vous affranchi de la posture parfois difficile de rebondir sur un compliment.
Ainsi, quelle joie de pouvoir tenter de rebondir – pas trop fort quand même – sur cette pierre à l’édifice de son stricto-sensu de premier degré, se posant en meilleur élève de la raison au détriment d’une tentative de deuxième degré et dont les chemins de traverses, je l’avoue, dissipent l’élève moins sage que je suis.
Il faut dire qu’apprenti cuisinier du dire, il semblerait que j’ai laissé un Pierre sur sa faim ; et ce d’autant que par le menu d’un repas effectivement non décrit, il s’en trouva fort mari dans le bain de mes mots.
N’empêche, c’est quand même fort de café, que l’on ne puisse relater de ce que l’on plus que suppose de talent chez une grande de son métier lorsqu’on évoque ce que tant d’autres personnellement vous en ont dis ; d’autant que n’ayant pu y savourer un repas par faute de réservation à l’avance, ayant commandé des cafés, Madame Valette, comme pour s’excuser d’être au grand complet de ses convives, nous à gratifié de ceux-ci ainsi que de portions d’un gâteau au chocolat à l’exquis de son moelleux.
Voilà au moins en préambule une attestation de son savoir faire et de son savoir être, avant de prochainement plus en dire d’un entier repas qui sera effectivement gouté.
Ouf ! Respirons de ce souffle si libérateur qui vous affranchi de la posture parfois difficile de rebondir sur un compliment.
Ainsi, quelle joie de pouvoir rebondir – pas trop fort quand même – sur cette pierre à l’édifice de son stricto-sensu de premier degré, se posant en meilleur élève de la raison au détriment d’une tentative de deuxième degré et dont les chemins de traverses, je l’avoue, dissipent l’élève moins sage que je suis.
Il faut dire qu’apprenti cuisinier du dire, il semblerait que j’ai laissé un Pierre sur sa faim ; et ce d’autant par le menu d’un repas effectivement non décrit, il s’en trouva fort mari dans le bain de mes mots.
N’empêche, c’est quand même fort de café, que l’on ne puisse relater de ce que l’on plus que suppose de talent chez une grande de son métier lorsqu’on évoque ce que tant d’autres en ont dis ; d’autant dernièrement que n’ayant pu y savourer un repas par faute de réservation à l’avance, ayant commandé des cafés, Madame Valette comme pour s’excuser d’être au grand complet de ses convives, nous à gratifié de ceux-ci ainsi que de portions d’un gâteau au chocolat à l’exquis de son moelleux.
Voilà au moins en préambule une attestation de son savoir faire et de son savoir être, avant de prochainement plus en dire d’un entier repas qui sera effectivement gouté.
@ Richard MEUTERLOS : Verbiage en effet, comme vous le mentionnez à la fin de votre longue tirade, et pompeux de surcroît.
Vous avez réalisé l’exploit de ne rien raconter sur ce restaurant en une trentaine de lignes.
En un mot, je définirai ainsi votre prose : NULLE.
Ah ! C’est terrible ! Tout ce temps passé à ne pas avoir eu l’occasion d’apprécier ce que lors d’un passage inopiné en fin d’après midi pour y boire juste une bière, il m’y a été indirectement conté par ce que j’ai pu observer de tous ces convives sortant petit à petit de la salle de restaurant avec une lumière dans les yeux et plein de mots pour le dire.
Rappel des faits :
Aaaaah la vie, quelle étonnante compagne !
De celle qui vous murmure au débotté de son parcours, la découverte de ses impromptus.
Voila t’y pas que les sieurs Sergio et Riri (moi) décidèrent d’aller déballer à Lalbenque en cette année 2017, un dimanche d’hier déjà passé.
Bon, comme il fallait s’y attendre, ils n’ont pas chiné le Graal mais un petit graal, de celui qui contente quand-même tous ceux qui se satisfont d’un petit rien joli tout plein, parce qu’un petit rien c’est quand même un petit quelque chose si on y pense.
Et pis, ils n’ont pas vendu des quantités industrielles à des prix pharaoniques – bien qu’en terre lotoise, il sembla qu’on était encore très proche des portes monnaies aveyronnais à la curieuse décoration intérieure faite de pièces ressemblant à des rondelles…vous savez de celles dont on se sert pour agrémenter la tête d’une vis ou d’un boulon. ; et puis en Aveyron, le jours de » beau temps » la grosse coupure pour eux, c’est le billet de 5. ( J’aime encore assez titiller de l’aveyronnais parce qu’ils sont empreint de ce réalisme à dépenser de l’argent pour des choses vraiment nécessaires et utiles et donc ne se commettent pas dans forces dépenses qui le seraient plus de loisir : faut que je reste objectif, même quand je me commets d’une image un trait, forcée).
Et c’est le cœur léger, le porte monnaie aussi et la tête dans les étoiles – on ne les voyait pas encore en ce jour presque finissant – qu’ils s’en retournèrent sur Figeac.
Mais l’esprit touristique les prenant à vouloir imprimer au véhicule qui les emmenait, cette nonchalance si propre à l’observation du paysage du retour et à l’impromptu d’une découverte, ils en firent une de belle découverte, sur un souvenir de Sergio se remémorant le fait qu’il y avait un petit bar à Bach.
Étonnante phonétique que ce » Bar à Bach » ! D’autant si on le prononce à la germanique.
Mais en fait de bar, par le côté duquel de son arrière cuisine nous l’entrevîmes, il s’agissait par le bon côté de la rue à l’opposé de son bâtiment, d’un restaurant.
Ainsi mis dans le bon sens de l’observation, nous abordâmes les quelques marches qui invitaient à s’assoir sur sa sympathique terrasse pour prendre une de ses bonnes bières locales et ambrées….de la Ratz.
Au bout d’un temps, assez court en fait, nous nous aperçûmes que nous assistions en direct, vers 17 H 30/18 H 00 à la sortie des premiers convives de ce qui semblait être un repas ayant commencé à l’heure d’un déjeuner vers midi.
Une après-midi entière semblait avoir été nécessaire à ces gens pour apprécier un repas qui semblait, au gré de ce que nous percevions de leurs commentaires, une véritable symphonie.
Il y avait, outre leurs estomacs tendus de plaisir, des yeux par leur lumière qui en disaient long sur le talent de la maitresse de maison officiant en ces lieux.
Interpellés et rendus curieux par tant de singularités, Sergio et Riri, aventurèrent leurs regards à l’intérieur de l’établissement et quelques mots auprès du personnel et de la maitresse de séant.
Heureuse initiative, car ainsi se précisa la découverte d’une grande de la cuisine.
Grande, par le savoir ancien et renouvelé et par l’humilité à en parler !
Que reste t-il à faire ?
Imprimer au plus profond de nôtre être une empreinte et une émotion culinaire réelle à ce qui devrait être d’y aller, plus que manger…jouir des papilles.
Il faut dire que le soir venu, renseignement pris sur Internet, la Dame officiant aux fourneaux est une grande, celle qui par exemple, a appris à Cyril LIGNAC, comment faire une vraie omelette brouillée aux truffes ; et là, de brouille, il ne s’agit point de querelle, mais tellement plus d’une osmose.
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Mais fi de mon verbiage, car demain, je vais me commettre d’aller exposer de la brocante à Bach et il faut que je saisisse l’occasion de part vers les midis, d’enfin goutter à ce que j’avais entrevu, ne serait-ce que par la subtile lumière que d’autres avaient dans le regard du souvenir d’une satisfaction culinaire.
Une auberge a découvrir un endroit qui me paraît fort chaleureux
Ça me fait penser qu’il faut que j’y revienne viiiite!!
Une Dame « remarquable » . Elle vous accueille comme un ami , un parent , un hôte privilégié . J’en parle avec enthousiasme et recommande cette adresse
Amie de ma belle famille, une adresse incontournable du Lot et plus. Un régal de cuisine traditionnelle
La verve qu’elle vous inspire vaut toutes les publicités. J’espère avoir la chance de visiter cet établissement