La Pizzeria di Rebellato
« Paris 16e : Rebellato, la pizza et le reste »
On vous en avait parlé à l’ouverture : Olivier Rebellato, qui a repris l’adresse familiale (millésimée 1985), l’a doublée et même triplée avec cette pizzeria plus une cantinetta juste à côté. C’est sympa, plutôt bon et pas cher. Le soir, une fin de week-end, c’est un peu la folie, avec ces livraisons qui semblent prendre le pas sur le service de la maison. Olivier aide les serveurs, qui n’y arrivent pas toujours.
Pourtant, le sangiovese de Molise de Di Majo Norante passe tout seul sur les pizzas napolitaines avec leur garniture honnête et leur pâte craquante. La végétarienne est sans défaut, la pizza blanche rebaptisée « fougasse » (même si ça n’y ressemble guère) avec sa burrata, est honnête, l’antipasti misto tout frais, quoiqu’un peu méli mélo, le carpaccio de boeuf sans histoire et les linguine au pesto genovese comme les penne aux quatre fromages se mangent sans faim.
En issue, on hésite entre les cannoli, la tiramisu ou les glaces (exquise vanille, café). Pas mal, sauf quand la porte des toilettes s’ouvre sans cesse sans se refermer et qu’on aperçoit le cuisinier (chinois) rendre son âme (et même plus…). Que se passe-t-il donc chez Rebellato ?