Le Cheval Blanc
« Courchevel: le grand chic du Cheval Blanc »
Grand chic et grand luxe, « flair » citadin revu un tantinet montagne, modernité intemporelle, look éternel: c’est le style du Cheval Blanc de Courchevel, première pierre du groupe LVMH, veillé par Bernard Arnault, qui a essaimé depuis aux Maldives (Randheli), à Saint-Barth (St Barth Isle de France), à St Tropez (la Pinède) et bientôt Paris, à la Samaritaine, envisageant le développement à Bodrum, Oman et Bali. Le lieu a le chic de sa décoration stylée dans un goût international, de type années 1930, revisitée avec ses beaux matériaux, des couleurs douces, un sens des détails parfaits, signée Sybille de Margerie.
On y ajoute une spa grand genre, une splendide piscine couverte à débordement avec jacuzzi, un ski room efficient, des salons chaleureux, un bar cosy, plus, bien sûr, les deux tables de la maison. Le 1947 – en référence au fameux millésime de Cheval Blanc, propriété à St Emilion, et grand cru classé A de St Emilion, de Bernard Arnault -, de haute volée gastronomique avec son air d’OVNI des Alpes, signé Yannick Alléno, et le Tryptique, brasserie généraliste, avec sa table d’hôte, également signée YA, où officie Boris Campanella, qu’on connut jadis au Château de Candie à Chambéry.
S’il fallait faire un reproche à cette maison frisant le « plus que parfait », ce serait précisément dans cette recherche constante de la perfection et de l’artisant au petit point qui lui fait manquer d’un rien de chaleur humaine. L’explication vient sans doute de l’absence relative du directeur Eric Boonstoppel, chargé de développer le groupe, et évidemment moins souvent présent ici, qui donnait une once de décontraction au lieu. Même si « relax » et « cheval blanc » ne vont pas forcément ensemble.