Le Sauvage
« Paris 8e : bref ratage au Sauvage »
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Ce restaurant du quartier, style boudoir, avec ses couleurs tendres, sa jolie mise de table, ses sets et serviettes en lin fait le coup du charme. On vous en parlé à ses débuts, alors qu’un duo formé chez Robuchon manageait les fourneaux. Celui-ci s’est envolé, remplacé par un jeune ancien Dutournier, parti lui aussi, remplacé plus récemment par le jeune Pierre Cavalier, passé au Tastemonde et chez Monsieur, ex Royal Madeleine.
Si la carte est alléchante, la réalisation l’est moins. Il est vrai que le public de bureaux qui peuple le lieu au déjeuner est plus à ses affaires que dans l’assiette. La fadeur règne d’un plat l’autre: carpaccio de daurade, chou violet et pomme (un peu neutre), champignons poêlés avec andouille (on ne la sent pas!) et noisette baignant dans le beurre, cabillaud (un peu sec) avec poivrons poêlés (à peine) et en émulsion (évanescente), filet de canard laqué et pommes de terre (sous-cuites).
Bref, ce n’est pas terrible. Même si le vin au verre (une Fleur de Belgrave, en Médoc, gentiment tarifé 7 €) est épatant. Julien Weydert, ex-financier, qui gère aussi le voisin 154 Haussmann, fait ce qu’il peut pour entretenir l’âme du lieu avec entrain. Le Paris-Brest est délectable. Les prix sont doux, la petite formule du midi fait mouche. Le café est gentiment flanqué de « smarties » (!), les amuse-gueule sont inexistants, mais le pain baguette est savoureux.
Bref, il ne faudrait pas grand chose pour que cette table chic de quartier redécolle. Marie Sauvage, ex attachée de presse et copropriétaire du lieu qui l’avait fait connaître, est partie pour d’autres aventures. Ceci explique sans doute cela…
Effectivement, tout à changé, cuisine hors pair de Jo Rawlings, dégustée par hasard ce jour. Une nouvelle visite s’impose.
Bonjour,
J’ai repris le sauvage en avril 2017, j’ai licencié Pierre Cavalier en décembre 2017…
Depuis j’ai un des meilleurs jeunes chefs anglais qu’on puisse trouver sur Paris, ancien second de Guillaume Delage bistrot Jadis…
Merci de mettre votre blog à jour.
Bien à vous,
Julien Piot