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Quinsou

« Paris 6e: les beaux débuts de Quinsou »

Article du 19 octobre 2016
Antonin Bonnet et les desserts © GP

Antonin Bonnet et les desserts © GP

Quinsou ? Les pinceaux en occitan. Sous ce patronyme sibyllin, Antonin Bonnet, qu’on connut au Sergent Recruteur et fut longtemps à Londres chez Morton et à la Green House, a rebaptisé l’Adalie,  renvoyant le cadre sur le mode de la sobriété quasi-monacale, sous la forme d’un bistrot de quartier dédiés aux fous de bons mets et bons vins qui sont ici chez eux.

Caillette de veau à la cévenole © GP

Caillette de veau à la cévenole © GP

Ce Lyonnais, formé jadis chez Baumanière et Bras en Aveyron, connaît la musique, en joue avec délicatesse. Le bon coût chez lui ? Le menu de midi qui permet goûter aux belles idées du moment sans aucunement se ruiner. Ainsi, les jolis légumes du Bec-Hellouin, avec leur vinaigrette pralinée au basilic, la caillette de veau aux herbes à la cévenole, la daurade royale du Cap Ferret avec côte de blette, anchoiade et citron ou encore la tendre poulette du Gers de chez Jean-Paul Golfier proposée avec ses pommes de terre dites « rouges des Flandres », ses petits oignons glacés, sa sauce à la manzanilla.

Poulette à la manzanilla, rouge des Flandres, oignons glacés © GP

Poulette à la manzanilla, rouge des Flandres, oignons glacés © GP

Les vins au verre sont de belles trouvailles, comme ce revigorant vaqueyras « le Sang des Cailloux ». Et les desserts ne déçoivent pas. A l’image, de la pomme rôtie aux épices avec granola de sarrasin, glace au houblon sauvage ou encore tartelette aux agrumes (« satsuma »), avec sorbet fromage blanc et graine d’anis. Une belle adresse à essayer en douceur.

Pomme rôtie aux épices, glace au houblon © GP

Pomme rôtie aux épices, glace au houblon © GP

Quinsou

33, rue de l'Abbé Grégoire
Paris 6e
Tél. 01 42 22 66 09
Menus : 28 (formule, déj.), 35 €, 48 (dîn.), 65 (dîn.) €
Fermeture hebdo. : Lundi, dimanche
Métro(s) proche(s) : Duroc

A propos de cet article

Publié le 19 octobre 2016 par

Quinsou” : 6 avis

  • Bastien

    Lamentable, ne mérite pas son étoile au Michelin. Le chef vante une éthique qu’il n’applique ni à son art, ni à ses clients. Cher, mesquin, fade.

  • CHAVIGNY

    Je trouve incroyable de facturer la carafe d’eau (dite filtrée) à cinq euros sur un menu à 48 € au minimum. C’est un parti pris de l’établissement qui l’impose ne proposant pas d’eau minérale !! mauvaise stratégie…
    cela dit, Le repas fut excellent outre la rigidité de pouvoir remplacer un plat par un autre avec un supplément annoncé exorbitant (35 €) !!
    Autre chose, nous aurions aimé être salués par M. Bonnet (qui était en salle), à notre départ.du restaurant…
    Beaucoup de petites choses qui nous laissent sur une mauvaise impression, dommage !!!!

    L

  • Grenier Damien

    Autre petit reproche, ne proposer qu’une seule sorte de fromage de chèvre pour celui ou celle qui n’aime pas le chèvre… Il existe d’autres fromages en France que le chèvre de Périgueux… Il y a la fourme de St-Santin de l’Aveyron le meilleur cantal du monde, qui n’a pas le droit de s’appeler Cantal puisqu’il est de l’Aveyron

  • Grenier Damien

    La carafe d’eau du robinet aussi (fresh) soit-elle comme il est marqué sur l’addition à cinq Euros, ce qui représente à peu prêt trente francs me reste sur l’estomac… Pour le reste, ce fut un régal mais à cause de la carafe, vos serveurs n’ont pas eu un centime de pourboire alors qu’ils auraient pu avoir le double… En cinquante ans, on ne m’avait jamais fait le coup… Du jamais vu…

  • Gérard Poirot

    Oui, c’est maintenant l’adresse du quartier (avec son voisin Sauvage, rue du Cherche-Midi, pointu sur les vins) et on y est très bien accueilli. Le bonus : un pain fabuleux, fait par Antonin avec la farine du fameux Feuillas et quelques eaux de vie de Cazottes.

  • Antonin

    L’abbé Grégoire a encore frappé. Le grand pourfendeur des langues du peuple a donné son nom a la rue du resto et naturellement n’a pas supporté qu’un nom occitan désigne l’établissement. D’où la confusion semée dans l’esprit du rédacteur de cette chronique: Quinsou, en occitan, ne signifie pas « pinceau » mais  » pinson », petit et charmant passereau. On passe donc du visuel (la peinture) au sonore ( le chant) …
    Adissiatz!

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Quinsou