Hostellerie de l'Abbaye de la Celle
« La Celle : nouveau casting à l’Abbaye »
De multiples changements ont bouleversé mais non pertubé l’hostellerie de l’Abbaye de la Celle. Notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost, nous dit tout…
Dominique Potier, qui avait dirigé cette hostellerie avant de se parfaire à Tokyo au restaurant Beige, est de nouveau « en Celle », Alain Ducasse ayant demandé à son prédécesseur, Tancrède Barale, de prendre la direction de la restauration du Meurice. Nicolas Pierantoni, l’enfant du pays, qui avait vu son rêve se réaliser en intégrant tout jeune les équipes d’Alain D., se met lui aussi « en selle » dans ses nouvelles fonctions de chef de cuisine du lieu. Il fut le second de Benoit Witz depuis 2006. Cel dernier parti prendre en mains les cuisines de l’Hermitage à Monaco, c’est bien le changement dans la continuité.
Dans cette oasis de sérénité, c’est toujours un plaisir, en ces derniers jours de septembre, de venir s’attabler en terrasse pour des tablées pagnolesques ou romantiques sans oublier les salles plus intimes. Dans le parc, les trésors du jardin potager n’ont qu’un pas à faire pour se faire « dorloter » en cuisine sous les mains expertes de Nicolas, sa carte jouant avec finesse la saisonnalité provençale. En ce début de saison, les assiettes s’y parent de couleurs automnales, soleil en sus.
Joliment chamarrées et savoureuses , rillettes et ballotine de lapereau au romarin, copeaux en salade, anchois frais du littoral en beignet, marmelade de tomate et courgette, ou œufs défaits, champignons des bois et jus corsé ont l’accent de Provence avec sérénité. Pris en main par le service attentionné de Xavier Schneider and co, la mer s’invite à table avec un merlu de ligne, pommes rattes et coquillages ou un saint-pierre de méditerranée au fenouil fondant, olives et câpres.
Comptez sur lui, toujours de bon conseil pour trouver le nectar idoine dans une carte des vins fière ambassadrice des vignobles voisins. Une tarte Tatin, glace caramel et un cookpot de figues rôties au miel de lavande, crème légère, viennent mettre un point doucement final avant de s’en aller rêvasser dans un des profonds fauteuils en cuir de la bucolique véranda. Ah, vraiment ce que l’on est bien chez Alain Ducasse…
Changement dans la continuité….et même mieux..
Ce dernier mercredi de septembre le dejeuner a ete un regal