La Meunière
« Lyon: le renouveau de la Meunière »
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Cette maison institution du bouchon lyonnais, on vous en a déjà causé. C’était il y a trois ans et demi. Comme le temps passe… Depuis, Jean-Louis Genin a vendu à un duo de jeunes que l’on connaît bien. Il y a d’abord Olivier Canal, formé à l’école hôtelière de Saint-Chamond, passé à la Butte Chaillot chez Guy Savoy, à Lyon avec Matthieu Viannay à l’Alizé, puis aux Oliviers, avant qu’il ne rachète cette dernière maison en étant ici à pied d’oeuvre. Son associé ? Franck Delhoum, ancien de chez Bocuse, qui possède notamment le Potager des Halles et tient toujours son bistrot et son annexe.
Cette Meunière, ils l’ont gardée dans son jus, rajeunissant l’équipe de salle, proposant une cuisine de marché au jour le jour, les « lyonnaiseries » d’usage, certes, mais pas seulement. Oreiller de veau de la Belle Meunière – un fameux pâté en croûte-, asperges vertes de saison, andouillette à la fraise de veau de chez Bobosse à Saint-Jean-d’Ardières, ris de veau en persillade, escalope de veau panée ont jolie mine, tout comme ces pâtes au gratin crémé façon Mère Fillioux.
Les saladiers lyonnais sont toujours là , ornements intouchables d’une carte et d’une salle qui a gardé l’âme d’avant. Museau, cervelas, pied de veau, pommes de terre et saucisson chaud, caviar de la Croix Rousse (autrement dit: lentilles) font office de hors-d’oeuvres signature. Les mets se renouvellent, les plats du jour, comme le navarin d’agneau, les rognons de veau au porto ou le filet d’omble chevalier s’inscrivent à la craie blanche. On boit là dessus le beaujolais de chez Jean-Claude Lapalu à Brouilly ou le fleurie du domaine Prion sans se faire prier.
L’ambiance est douce, tranquille, sans tapage. Le lieu vit son existence à l’abri des modes. Au coeur de la presqu’île, juste en face du Nord, la première brasserie de Bocuse, elle a toutes les vertus de sa discrétion. Pour y vivre heureux, elle sait vivre caché(e). D’ailleurs la salle est en contre-bas de la rue. On pousse la porte d’entrée, on descend deux marches et on y est. C’est peut être l’antichambre du bonheur.
Remarquable par la qualité des produits typiques lyonnais,saladiers,quenelle,tarte bressane…
Ambiance sympa.Beaucoup de monde.
Personnel aimable.Service rapide.
très déçu par la nouvelle équipe en salle ,.qualité repas bonne mais portion niveau » nouvelle cuisine »,indigne d’un bouchon !
Un accueil déplaisant. Nous sommes priés d’arriver bien à l’heure pour le premier service et de libérer la table pour le second service; comme à la cantine. Quelle détente!
Moi aussi l’accueil a été exécrable peu vraiment mieu faire
Jamais aussi mal mangé dans un bouchon, heureusement que les saladiers eux sont à la hauteur car la suite fut de pire en pire sans compter sur la « serveuse » arrogante et limite insultante.
Une vrai déception pour cette maison qui était une vrai référence
Désolé d’être sincère !