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La Meunière

« Lyon: le renouveau de la Meunière »

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Article du 15 avril 2016
Olivier Canal © GP

Olivier Canal © GP

Cette maison institution du bouchon lyonnais, on vous en a déjà causé. C’était il y a trois ans et demi. Comme le temps passe… Depuis, Jean-Louis Genin a vendu à un duo de jeunes que l’on connaît bien. Il y a d’abord Olivier Canal, formé à l’école hôtelière de Saint-Chamond, passé à la Butte Chaillot chez Guy Savoy, à Lyon avec Matthieu Viannay à l’Alizé, puis aux Oliviers, avant qu’il ne rachète cette dernière maison en étant ici à pied d’oeuvre. Son associé ? Franck Delhoum, ancien de chez Bocuse, qui possède notamment le Potager des Halles et tient toujours son bistrot et son annexe.

Saladiers lyonnais © GP

Saladiers lyonnais © GP

Cette Meunière, ils l’ont gardée dans son jus, rajeunissant l’équipe de salle, proposant une cuisine de marché au jour le jour, les « lyonnaiseries » d’usage, certes, mais pas seulement. Oreiller de veau de la Belle Meunière – un fameux pâté en croûte-, asperges vertes de saison, andouillette à la fraise de veau de chez Bobosse à Saint-Jean-d’Ardières, ris de veau en persillade, escalope de veau panée ont jolie mine, tout comme ces pâtes au gratin crémé façon Mère Fillioux.

Oreiller de la Belle Meunière © GP

Oreiller de la Belle Meunière © GP

Les saladiers lyonnais sont toujours là, ornements intouchables d’une carte et d’une salle qui a gardé l’âme d’avant. Museau, cervelas, pied de veau, pommes de terre et saucisson chaud, caviar de la Croix Rousse (autrement dit: lentilles) font office de hors-d’oeuvres signature. Les mets se renouvellent, les plats du jour, comme le navarin d’agneau, les rognons de veau au porto ou le filet d’omble chevalier s’inscrivent à la craie blanche. On boit là dessus le beaujolais de chez Jean-Claude Lapalu à Brouilly ou le fleurie du domaine Prion sans se faire prier.

Andouillette © GP

Andouillette © GP

L’ambiance est douce, tranquille, sans tapage. Le lieu vit son existence à l’abri des modes. Au coeur de la presqu’île, juste en face du Nord, la première brasserie de Bocuse, elle a toutes les vertus de sa discrétion. Pour y vivre heureux, elle sait vivre caché(e). D’ailleurs la salle est en contre-bas de la rue. On pousse la porte d’entrée, on descend deux marches et on y est. C’est peut être l’antichambre du bonheur.

Navarin d'agneau © GP

Navarin d’agneau © GP

La Meunière

11 rue Neuve
69001 Lyon
Tél. 04 78 28 62 91
Menus : 19 (déj., sem.), 29, 36 €
Carte : 36 €
Horaires : 12h-14h, 20h-22h
Fermeture hebdo. : Lundi, dimanche
Site: www.la-meuniere.fr

A propos de cet article

Publié le 15 avril 2016 par

La Meunière” : 5 avis

  • Nicole Labadie

    Remarquable par la qualité des produits typiques lyonnais,saladiers,quenelle,tarte bressane…
    Ambiance sympa.Beaucoup de monde.

    Personnel aimable.Service rapide.

  • bodard

    très déçu par la nouvelle équipe en salle ,.qualité repas bonne mais portion niveau » nouvelle cuisine »,indigne d’un bouchon !

  • TRIVERO

    Un accueil déplaisant. Nous sommes priés d’arriver bien à l’heure pour le premier service et de libérer la table pour le second service; comme à la cantine. Quelle détente!

  • Dumont

    Moi aussi l’accueil a été exécrable peu vraiment mieu faire

  • Forner

    Jamais aussi mal mangé dans un bouchon, heureusement que les saladiers eux sont à la hauteur car la suite fut de pire en pire sans compter sur la « serveuse » arrogante et limite insultante.
    Une vrai déception pour cette maison qui était une vrai référence

    Désolé d’être sincère !

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La Meunière