Le Petit Boucot
« Nantes: la sagesse de Frédéric »
Cela s’appelait « César et Rosalie« , en hommage au film de Claude Sautet. C’est devenu le Petit Boucot, gardant le même cadre complice, genre « sweet home », déco mais pas trop, avec de la gentillesse, du professionnalisme, des idées au gré du marché, de la simplicité bienveillante. Aux commandes, Frédéric Chiron, qui a œuvré chez un étoilé au Luxembourg jadis (Speltz, près de la Grand Place), puis en maison bourgeoise à Paris, et qui est revenu chez lui, dans son Nantes natal.
A deux pas de la place Graslin, du théâtre et du passage Pommeraye, il joue une petite musique ludique, légère, pas chère, qui plaît sans mal. On se réfère à l’ardoise, on pioche dans les vins du jour et l’on ne se ruine pas. Ce qui se mitonne là? Du bon et du frais, comme les gambas colorées au safran et chorizo avec la fregula sarda, le tendre quasi de veau servi avec les légumes du moment, la purée de panais, l’émulsion au citron.
En dessert, le tiramisu breton, avec ses Traou Mad et son caramel au beurre salé rallie tous les suffrages. Allez y voir de près. Cette petite maison a du coeur.