Jacques Faussat
« Paris 17e: Faussat sort de sa coquille »
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Cela s’appelait la Braisière. C’est désormais Jacques Faussat. Manière de dire que ce Gersois discret du 17e, formé chez Guérard, demeuré dix ans chez Dutournier, notamment au Trou Gascon, sort de sa coquille. Qu’il met son nom en haut de l’affiche, rénove son décor sur le mode contemporain, avec des sièges plus confortables, créant une petite salle genre bistrot discret à fond de coeur, agrandissant sa cuisine, modernisant son domaine.
Question cuisine, ce Gersois bon teint ne change pas de cap, proposant le Sud-Ouest dans tous ses états, avec de belles idées dans le vent: gelée d’huîtres, perche et raifort en amuse-gueule, gâteau de pommes de terre au foie gras, ventrèche de thon cuite sur la plaque avec son condiment genre chutney aux aubergines et olives de Kalamata, rognon de veau doré aux pommes de terre écrasées ou encore joli ris de veau doré à l’ananas et légumes épicés.
On ajoute les vins pleins de verve comme le blanc château Barréjat de Denis Capmartin en pacherenc du Vic Bihl ou encore la royale closerie de Clos Fourtet en St Emilion 2004. Avant le soufflé chaud aux fruits exotiques et la croustade aux pommes du pays gascon. Pour un retour à Paris en douceur, cette jolie table aux couleurs de Province sonne juste. Bonne année à tous !