La Fontaine de Mars
« Paris 7e: éternelle Fontaine de Mars »
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Cette maison, parfaite pour un décor de film, ne désemplit guère. Il y a le cadre comme avant, mieux qu’avant, avec comptoir d’entrée, personnel prompt et souriant, nappes à carreaux rouges, verres gravés, céramiques au sol. Puis la carte comme dans le temps, l’ardoise du jour, le semainier, les idées qui fusent, les vins caressants.
Pâté de tête maison sauce ravigote, poireaux vinaigrette, lieu sauce basquaise et sa boule de burrata panée ou encore le gigot d’agneau (tranché trop épais quoique de qualité) pourvu d’un gratin dauphinois aillé: bref, du solide, bien pondu, sans chichi, ni vraie finesse. Mais est-on là pour ça ?
Les voisins de table dévorent le confit et la tête de veau avec sa salade de pommes de terre. Bref du « frenchie », à la parisienne, qu’apprécia Barack Obama lors de ses séjours, avec Michèle, dans la capitale française. On se doute que les Américains, à sa suite, colonisent volontiers ce lieu que gèrent avec malice Christiane et Jacques Boudon qui multiplient les lieux de plaisir (le Café de l’Alma et le 41 Mozart dont on va bientôt parler).
En dessert, le clafoutis aux poires (dit curieusement « sultan juste ») s’accompagne d’une belle glace vanille et le gaillac de Rotier, fort gouleyant, constitue la cuvée maison gentiment tarifée 17 €. Santé à tous!