Le Nacional
« Antibes : c’est la fête des viandes au Nacional »
Une belle table antiboise revisitée par notre correspondant PACA, l’infatigable Alain Angenost.
Julien, Alison et Christian © AA
Depuis plus d’un an, le Nacional de Jean-François Ferrante (propriétaire du Cap d’Antibes Beach Hôtel), au cœur de la vieille ville, s’est taillé une jolie réputation. L’ambiance de son bar à vins et lses viandes de premier choix servies doctement n’y sont pas pour rien. Dans un cadre au modernisme enchanteur, paré des couleurs chatoyantes de peintures exposées et des créations contemporaines d’Antoine Pierini, maître verrier fameux, deux espaces cohabitent intelligemment: le wine bar avec ses tables hautes et le restaurant au lumineux patio et salon intime.
La terrasse © AA
Le chef Nicolas Navarro, qui avait fait l’ouverture des lieux, a pris la direction des cuisines du Beach Hôtel. Reste qu’il garde un œil sur l’élaboration de la carte. Après avoir été à ses côtés dans une ancienne maison, Julien Alessandri, passé par Yannick Alleno, est maintenant le maître des fourneaux, jouant de ses idées dans le vent sur une carte de tradition carnassière.
Tataki de boeuf et thon, poivrons et pata negra © AA
Les viandes de qualité et de provenance variée sont fêtées là comme nulle part ailleurs. Aussi bien en tapas (pata negra, pan con tomate, toasts de poivrons rouges, ail et citron, tataki de bœuf et thon) qu’en plats de résistance (burgers divers, ribs caramélisés à s’en lécher les doigts, entrecôtes charnues, brochettes de rumsteak, filets de bœuf, dont un succulent de Galice), accompagnées de frites maison, de pommes rissolées ou d’une odorante purée truffée, ce n’est que pure gourmandise.
Le boeuf de Galice © AA
Les réfractaires aux viandes peuvent opter pour un choix de pâtes ou de produits de la mer (tataki de thon, loup, brochettes ou wok de gambas). Qui pouvait mieux que Christian Belmanne animer le bar à vins et la sommellerie du Nacional, lui qui commencé à Biot, aux Terraillers de Pierre et Chantal Fulci? Ce sont eux qui l’ont orienté vers ce métier qu’il a exercé, depuis, avec passion et bonne humeur au Castellaras de Fayence, au Belles Rives à Juan et à l’Œnothèque d’Antibes.
Ribs caramélisés © AA
Assisté de la charmante et espiègle Alison « en somme-elle-rit », le joyeux Christian fait voyager les palais curieux dans tous les terroirs avec un large choix de vins, petits et grands, au verre ou en bouteille, qui font de joyeux et gouleyants compagnons des tapas et des viandes choisies. Bref, voilà une table où l’on ne s’ennuie guère.
Le baba façon Julien © AA
Un attrape touristes!! Des serveurs complètement désorganisés, on vient deux fois prendre la commande, nous avons commandé du vin et nous avons dû aller le réclamer à la fin du premier plat, un vin très quelconque mais quand même à 60 € à la carte, une assiette de tapas à 45 € vraiment ridicule, une côte de bœuf pour deux à 92 €, accompagnée de petites pommes de terre trop cuites ! Une salle extrêmement bruyante, ou rien n’a été fait pour casser l’acoustique ! En bref, je déconseille vivement !
Le bourguignon Antibes , vous recommandes le national , un pure bonheur , grande table a des prix très raisonnables , comme le dit Guy Roux , il faut pas gâchée !!