La Petite Cour
« Paris 6e: la nouvelle Petite Cour, c’est Hisaoka »
Article Archivé
Selon nos dernières informations l'article fait référence à des informations qui sont maintenant obsolètes.
Cet article est donc archivé.
Cela bouge toujours à la Petite Cour. Et l’exquis John Talbott qui joue l’Hemingway gourmet à Paris façon fête perpétuelle (« Moveable Feast » en anglais dans le texte) va m’y suivre dare-dare. Jean-François Larpin qui tient la maison depuis des lustres en a confié les clés au gentil Bruno Boucheron qui accueille avec la sagesse de l’aubergiste à l’ancienne qui en a vu d’autres. Le cadre de la maison, toute habillée de velours rouge, possède des airs Second Empire. La cave recèle quelques pépites (comme ces somptueuses demoiselles Larrivet Haut-Brion qui à 30 € fait un cadeau de choix) et la carte signée du jeune Kampei Hisaoka est tout charme sur le mode classique revisité.
Didier Chambeau, notre avocat gourmet, vous en avait parlé de ce Japonais notamment passé au Sofitel Faubourg et à la Maison Blanche. Il vous faut y revenir pour les gourmandises d’automne qui jouent ici juste et fort. Saint-jacques crues et marinées en coquilles, salade de champignons de bois, avec oeuf « onsen » (autrement dit « parfait », en japonais ,où la cuisson du jaune égale celle du blanc à 63°), plus canard fumé, filet de rouget à l’épeautre et champignons ou encore sanglier en trois temps (côtes, filet, dos) avec son gâteau de pommes de terre au magret valent le plaisant coup de fourchette.
En dessert, cheese-cake pamplemousse, burger en pain perdu, classique crème brûlée vanillée ou tiramisu revisité dans sa coque de chocolat noir font succomber au péché de gourmandise sucrée.
Magnifique et délicieuse maison, souvenirs de l’époque ou j’étais concierge au lutetia les clients revenait toujours satisfait. je voie que le restaurant continu dans la même lignée. ne changez pas, a bientôt a Paris.