Le W à l'hôtel Warwick Champs Elysées
« Paris 8e: le nouveau W est arrivé »
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Le W, la table du Warwick, on la connaît. Elle fut étoilée du temps de Franck Charpentier et de Paulus Van Gessel, l’un ancien de chez Vié, l’autre de Barrier. Joue les tables-bar modestes, avec ses tables non nappées, sa cuisine ouverte, où le chef officie au sus et au vu de tous. Ludovic Bonneville, qui a pris la place de Dorian Wicart, dont il fut le sous-chef, est jeune, a travaillé notamment chez Pierre Négrevergne à la Terrasse Mirabeau, mais connaît la musique.
Un repas ici, sous sa houlette, et le regard de ce vieux renard de la salle d’Yves Le Pezron, est à coup sûr, une bonne pioche. D’autant que le menu-carte à 37 €, servi midi et soir, vaut le coup de fourchette bien plaisant. Velouté de potimarron et ravioles aux châtaignes, saumon gravelax avec crème de wasabi et purée de sésame noir, cabillaud en croûte de pain croustillante et pommes de terre écrasées aux agrumes plus bouillon coco au curry ou encore joli râble de lapereau mariné au vin rouge et servi en cocotte avec ses légumes sont du cousu main.
On ajoute les desserts miniature issu d’un chariot tentateur (tartelettes citron et chocolat, tarte aux figues, crème brûlée, figues et streussel) – où l’on regrette juste que les glaces et sorbets ne soient pas maison. Les vins de classe, issus de magnum et servis au verre, comme le remarquable pessac-léognan château Haut Nouchet, conseillés par le malicieux Le Pezron constituent de belles surprises. Certes, la salle est aveugle, sans fenêtre, uniquement soumise à la luière électrique. Mais la chaleur est dans le service et dans les coeurs.