La Villa Garibaldi

A Nice, l’ex Maison Blanche est devenue la Villa Garibaldi. Décryptage par notre correspondant de la côte, Alain Angenost…

La façade © AA

Voilà une Villa qui revient de loin. Elle fut d’abord Maison Blanche (mais le nom était déposé), puis Villa Garibaldi (en l’honneur de la célèbre place voisine). Reste que ceux qui avaient transformé une galerie artistique en restaurant bar lounge et terrasse n’ont pas tenu la route, malgré les promesses du départ. Il fallait un vent nouveau et c’est Bernard Berthelot, dynamique manager devenu restaurateur (le Terroir divin à Nice, un bar à vin accueillant), qui reprend le flambeau. Le plaisir de faire plaisir, c’est son credo, cuisine, ambiance et prix.

Le chef, Bernard et Stephane © AA

Décor © GP

Il reprend la même formule dans ce cadre « so chic », avec Stephane Morjane, comme associé/directeur. Aprèsp lus de vingt ans de nuits niçoises au Grand Escurial, à l’High Club et au Studio 47, il est fin prêt pour un nouveau challenge. L’élégance du lieu pourrait faire présager le « coup de fusil ». Pas du tout! Pensez, la formule du midi, entrée-plat ou plat -dessert, est à 18 €, le menu du dîner, à 35 € (amuse-bouche, entrée, plat, fromage et dessert).

Sashimi de saumon © AA

Pavé de lieu noir © AA

Carpaccio de homard © AA

Les assiettes sont « canailles » le midi, régionales et traditionnelles, le soir, jouant carpaccio de homard, sashimi de saumon, pavé de lieu noir, sole meunière , côte de bœuf béarnaise servi avec des frites maison, piccata de veau au marsala, tiramisu ou brave duo de mousses au chocolat. La période de rodage enfin terminée, y prendre un verre et s’y restaurer façon bistrot chic est un plaisir. Voilà un vrai lieu sympathique, idéal aussi pour des réceptions – mariage, anniversaire, banquet, séminaire-, le tout sans se ruiner.

Mousses en duo © AA