Hôtel Bell Rock

Mélange de cultures © GP

Vu du ciel © GP

Europa-Park et ses jeux magiques: c’est le monde enchanté de la famille Mack qui attire dans le petit village de Rust, non loin du Rhin, le monde entier venu s’amuser sans prise de tête. Beaucoup d’Allemands, bien sûr, mais aussi des Français et des Suisses, et aussi, manifeste cette année, avec le nombre importante de femmes voilées jusqu’aux yeux, une clientèle de la péninsule arabique. Tous, issus de diverses cultures, viennent se fondre dans le grand parc aux cent attractions, spectacles, grands huit et autre traversée tranquille du parc en mono rail, sans omettre le fameux train des montagnes tyroliennes côté chute d’eau – avec inondation garantie pour les voyageurs.

Le Bell Rock de nuit © GP

Le phare © GP

Bref, ce parc qui se renouvelle – et a beaucoup fait parler de lui cette année avec son tour consacré à Arthur et les Minimoys, inspiré du film homonyme de  Luc Besson -, l’événement chic du moment est hôtelier: c’est le Bell Rock, un  « quatre étoiles supérieur » avec son atmosphère maritime, son architecture inspirée des palaces de la Nouvelle Angleterre, ses 225 chambres fonctionnelles et ses suites à thème (asiatiques ou indiennes), sa grande suite dédiée à JF Kennedy au sommet de son phare de 35 mètres de haut, ses piscines, couvertes et découvertes, ses coins sauna et remise en forme, son bar dit « Spirit of Saint-Louis », ses divers espaces de restauration.

Salon d’une suite à thème © GP

Salon dans un couloir © GP

On vous a parlé de la perle gourmande du groupe Mack que constitue l’Ammolite. Mais le Captain’s Finest, qui joue le buffet chic avec terrasse à colonnes au petit déjeuner (avec notamment d’exquises charcuteries à l’allemande) et le soir une gastronomie plus élaborée, quoique sans excessive complication, n’est pas mal. Evidemment, le service est un peu débordé, pas toujours souriant – et on le comprend, car le public change ici chaque jour- et le directeur de l’hôtel traîne un oeil un peu fatigué sur sa clientèle composite. Reste que, dans le genre « machine à cash », le lieu, bâti en treize mois, et qui possède fière allure, en impose avec charme.

Le Captain’s Finest © GP