Diane au Fouquet's Barrière
« Diane (Paris 8e): le vrai luxe aux Champs »
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Le luxe, le vrai luxe aux Champs: le Fouquet’s Barrière, qui traîne une réputation bling-bling, depuis la fête de l’élection du petit Nicolas, mais vaut d’abord par son cadre en or, son service appliqué, son équipe de cuisine drivée par le MOF Jean-Yves Leuranguer. Il est désormais relayé au Diane par le jeune adjoint Christophe Schmitt, alsacien de Vendenheim, formé au Crocodile à Strasbourg, puis au Rosenmeer à Rosheim, chez Hubert Maetz, passé ensuite chez Lameloise à Chagny.
D’où ce travail sérieux sur le produit, que révèle les saint jacques lardées de truffes, le pressé de caille au foie gras, le homard en fricassée à l’artichaut et cèpes, la sole au vin jaune cuite en fin tronçon avec sa jolie mousseline, le filet de boeuf en Rossini, les grosses langoustines au ris de veau. Pas de falbalas, ni de bling bling, sous cette cuisine là.
On ajoute des vins de choix, avec des prix plus attrayants côté Bourgogne que Bordeaux (gevrey chambertin d’Antonin Guyon, pommard Combier du marquis d’Angerville, mercurey de Rodet), des desserts ciselés (dacquoise et glace noix de coco dans une jolie composition exotique, fin palet fondant au chocolat ou jolies pommes caramélisées). Bref, une demeure un peu secrète, dans ses froufrous.