Montpellier: belles façades et vieilles enseignes
Vieilles enseignes dans Montpellier © Maurice Rougemont
Il y a, certes, la ville moderne qui se rapproche de la mer, les quartier néo-romains, qui incitent au loisir (Odysseum) ou plaident pour les institutions locales et les affaires (Antigone). Mais Montpellier est, avant tout, une cité du Midi qui se visite le nez en l’air. Les enseignes d’autrefois donnent un tour poétique à la balade en ville.
Jolie passante dans Montpellier © Maurice Rougemont
La ville ici se donne à voir, ne se raconte guère. Les échoppes anciennes flirtent avec les marques standards. Une halte dans la vieille ville offre le temps d’un regard jeté à une jolie passante.
Jeunes dans Montpellier © Maurice Rougemont
Rue de Verdun, rue Maguelone, rue Boussairolles, toutes les artères convergent vers la place de la Comédie. Rue de la Loge, rue Collot, rue de l’Herberie, les venelles y divergent, gagnent des placettes noyées de soleil. La belle jeunesse de la ville prend ses aises. L’été dure tard, s’immisce dans l’automne. Montpellier est une ville qui sourit et se regarde vivre au dehors.
La chapellerie Alfred © Maurice Rougemont
Les magasins font le coup du charme, parfois imprévu. Une boutique insolite? Alfred et ses chapeaux. La vitrine a le look de toujours, la façade impavide, l’enseigne sibylline. Le patron n’hésite pas à jouer pleinement son rôle d’essayeur, ruban autour du cou, pour énoncer que le soleil menace, que la pluie sera là bientôt.
Guy Beyoumoff, maître chapelier © Maurice Rougemont
Nous sommes rue de la Loge, au coeur de la vieille ville et de ses rues pavées. Les places (des Martyrs de la Résistance, du Marché aux Fleurs) ont le tour bucolique. On se souvient que ce fut là, il y a deux ou trois siècles, la campagne au coeur même de la ville. Alfred joue ici le rôle de sentinelle 1900 avec ses airs impavides et éternels.
Montpellier: la chapellerie Alfred © Maurice Rougemont
Mais d’autres enseignes valent encore le coup d’oeil, et le coup de chapeau, une droguerie à l’ancienne, une épicerie bonhomme, une bonneterie comme autrefois. Il suffit d’une inscription de couleur bleue pour donner sa touche exotique à une place nourrie de soleil aux beaux immeubles XVIIe ou XVIIIe.
Justin Boch © Maurice Rougemont
La nostalgie se mêle à la gaîté, le train train du flâneur se rythme au gré des façades à déchiffrer. Mais sans hâte, au gré d’une terrasse où tout ramène et de cette place de la Comédie qui est le centre nerveux de la cité. Les beaux immeubles haussmaniens, très XIXe, se mêlent ici à la mouvance du tram d’aujourd’hui. Montpellier bouge, vit, sourit, se colore, se livre, s’offre au passant d’ici, comme au voyageur d’ailleurs.
Le tram place de la Comédie © Maurice Rougemont
Pour plus d’informations : www.herault-tourisme.com
je pense que les facades haussmaniennes agées de quelques dizaines, voirs quelques centaines d’années sont plus agées que les autres facades du coté sud de cette charmante place de la comédie, appelée aussi l’oeuf par ses véritables habitants suditstes. Nous pouvons nous poser la question: de quel mouvement artistique appartiennent les facades du coté sud? Et, lesquelles de ces deux cotés de facades sont les plus agés? nous pensons alors que c’est le coté Nord, a vous de nous renseigner et de nous enlever cette question de la tête, qui nous turlupinne depuis quelques jours, voir quelques semaines, merci bien.
Personnellement je trouve que Montpellier est l’une des plus belles villes du Sud,beaucoup de choses à voir, pas loin de la mer , un beau musée, une vieille ville authentique à l’image de la Provence mais aussi sa place de la comédie ou profiter d’une belle terrasse pour siroter un café .
Que c’est beau cette fraîcheur, cet optimisme pour cette belle et grande ville de merde qu’est Montpellier! Mdr! Non je rigole mais a peine car faut quand même dire que que c’est une ville un peu nulle, a la gloire d’un politicien un peu controversé!
Mais bon, tous les goûts ne sont-ils pas ans la nature?