Wepler
« Wepler (Paris 18e): peut mieux faire… »
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Au Wepler © GP
Cette espèce de grand machin au style années 1980 vaguement revu en beige mâtiné de rose bonbon est utile à défaut d’être beau. On y vient depuis des lustres pour le service non stop, les huîtres à toute heure, le banc de fruits de mer de belle fraîcheur, les espaces parfois cosys en boxes, l’allure de brasserie bruyante, les anniversaires des mémés le dimanche, le public joyeux bon enfant. Bref, une certaine ambiance province à Paris.

Le plateau d’huîtres © GP
Bref: il n’y a guère de mal à dire du Wepler. Qui a été coupé en deux depuis l’origine, permettant au complexe de cinéma voisin de s’agrandir, en prenant une partie de son nom (c’est le Pathé-Wepler, avec ses douze salles débordant sur l’avenue de Clichy). C’est d’ailleurs ce dernier lieu qui déverse ici sa clientèle d’avant et d’après séance. On peut donc manger vite au Wepler, ou prendre son temps sans se lasser. Les fines de claires d’Yvon Madec à Prat Ar Coum et les spéciales de Gillardeau composent des plateaux d’huîtres de qualité, au parfum iodé, sans faiblir.

Andouillette sauce moutarde © GP
On ajoute que le registre classique n’est pas mal tenu, même s’il confine à la banalité, d’autant que tout donne l’impression d’être servi à la va vite, comme en usine. L’omelette aux cèpes – qu’on a eu soin de demander baveuse – arrive banalement poêlée et un peu grasse, le tartare est honnête, l’andouillette (de qualité artisanale) est pourvue d’une sauce moutarde assez évanescente et un brin fadasse, flanquée de frites dites « fraîches et maison », mais qui apparaissent surtout cartonneuses et sous cuites, sans parler d’une tomate gratinée riquiqui et inutile.

Omelette aux cèpes © GP
Le parfait glacé au café est d’honnête industrie, le café lui-même simplement correct, le brouilly du château des Tours fruité à l’envi, frais comme l’onde. Bref, ce grand établissement riche d’histoire, qui parle à la mémoire, où Henry Miller donnait rendez vous à Anaïs Nin (c’était au temps de « Jours tranquilles à Clichy »), où Patrick Besson situa « Julius et Isaac », pourrait être aisément plus charmeur, plus soigné, plus savoureux. On l’aime encore, comme tous ceux qui nous déçoivent à peine.

Le café © GP
Trop cher pour des plats ordinaires et un service lamentable!
accueil très aimable! maitre d’hotel très professionnel mais Plats passables (nous avons même renvoyé un plat) notamment viande très mal cuite … Pied de porc quasiment calciné , bon dessert … mais cela reste très médiocre et surtout c’est finalement beaucoup trop cher !
Y a de ça!!!
Je n ai pas aime. Service des plus mal aimables. Pas un regard , pas un sourire , c est une cantine a touristes.