Lausanne Palace

Le concierge © GP

Le Lausanne Palace? Un monde à part! Il y a les quatre restaurants (la  gastronomique Table d’Edgard, le japonais Sushi-Zen, la brasserie Grand Chêne, le champêtre Jardin), sur lesquels veille le sourcilleux Edgard Bovier, féru de Méditerranée, qui tint jadis l’Ermitage à Kusnacht et cousina avec Dominique le Stanc, alors au Négresco, aujourd’hui à la Méranda niçoise. Il y a les suites vastes de grand style, dont celle en hommage à Antonio Samaranch, rappelant que Lausanne abrite le siège du CIO et se veut « capitale olympioue », ou encore celle dédiée à Coco Chanel, qui veille, avec sa terrasse à colonne sur la ville, le Léman, le paysage des Alpes en vis à vis.

Le voiturier © GP

Il y a aussi ces salons chics où se donner rendez vous, face aux oeuvres d’art, est un plaisir. Sans omettre ce Spa de 2000 m2, le plus vaste de la ville, dédié à la la remise en forme, aux soins, comme aux loisirs et au simple bien être, qui donne le sentiment d’un grand chez soi au coeur de la capitale de la Romandie. Le service sourit, la clientèle est élégante, mixte, helvète, mais aussi cosmopolite. Un des as de l’hôtellerie suisse, Jean-Jacques Gauer, qui fut le patron des « Leading Hotels of the World » et dont la famille posséda maints hôtels en Suisse dont l’emblématique Schweizerhof à Berne et à qui appartient toujours, en nom propre, le Raisin à Cully.

Edgar Bovier © GP

Bref, on peut considérer le Lausanne Palace à la fois comme un monument Belle Epoque (inauguré le 19 juin 1915),  un lieu de rendez-vous au coeur des choses (le branché quartier du Flon est à deux pas, comme les parcs, les musées, la vieille ville et la cathédrale, la place St François et le Café Romand), un QG gourmand, veillé par le cher Edgar déjà cité qui a réalisé ici une collection d’huiles d’olive tenant de la collection artistique et aussi un lieu de vie où l’on pourrait jouer l’ermite citadin en douce autarcie.

Terrasse de la suite Coco Chanel © GP