The Peninsula Paris
« Paris 16e: rendez vous au Peninsula »
Jean-Edern Hurstel  © GP
C’est un rendez-vous qu’on se donne dans un lieu somptueux. Ce fut jadis un centre de congrès, c’est désormais, grâce à un fonds qatari et une chaîne de Hong-Kong, le Péninsula Paris. Rassurez-vous, vous êtes dans les temps: ça n’ouvre que le premier août. Et les trois tables (brasserie de luxe le Lobby, table gourmande et panoramique l’Oiseau Blanc, gastronomique cantonais Lili), sans omettre la Terrasse Kléber, serviront de concert. Pas de précipitation. L’ouverture de l’extérieur façon origami fait son effet, entre l’avenue Kléber, pour les piétons, et, la rue des Portugais, pour les voitures.
Escalier © GP
Luxe sobre, non ostentatoire, même si les deux lions chinois, surajoutés à la façade choquent un peu. Côté cuisine, on a notamment fait appel à deux toques alsaciennes: le chef exécutif, Jean-Edern Hurstel, natif de Strasbourg, qui passa notamment à l’Auberge de l’Ill, avant Ducasse, le Ritz, l’Arpège, et le responsable de l’Oiseau Blanc, Sydney Redel, formé au Cerf à Marlenheim, qui fut longtemps chez Pierre Gagnaire. Bref, deux chefs sérieux qui affichent la sérénité maison avant son ouverture en fanfare.
Vue sur Paris depuis le dernier étage © GP
Mauvaise première impression au Peninsula de l’avenue Kléber. L’endroit est magnifique, la déco un peu pompeuse mais très réussie. J’y suis allé pour déjeuner samedi 9 aout, sans réservation. C’était complet, en terrasse et à l’intérieur. Je me suis tourné alors vers la jeune femme de la réservation et j’ai commencé à donner mes souhaits pour un prochain diner quand est arrivé un maitre d’hotel asiatique. Bel homme, bien habillé et parlant un très bon anglais…bien meilleur que le mien… mais très mal élevé. Accompagné d’une cliente visiblement importante, il m’a interrompu pour s’adresser à la jeune femme de la réservation et lui demander de trouver une table pour cette cliente. Pas un mot d’excuse de sa part. J’ai attendu. Cela durait alors j’ai fait demi-tour et je suis parti. La jeune femme de la réservation a émis un timide et gêné « je suis désolée ». J’étais tellement surpris que j’ai mal réagi. Je regrette de ne pas avoir demandé à ce monsieur si il était dans ses habitudes d’interrompre les clients lors de leur conversation.
La suite, plutôt positive : suite à mon message au Peninsula, un appel le jour même de la part d’un responsable de la restauration avec moults excuses téléphoniques suivies d’un mail plus politique mais marquant une réelle volonté d’effacer l’incident