Château Golan
« Moshav Eliad: les apparences de château Golan »
Ne vous fiez pas aux apparences: ce faux château abritant un chai avec une vraie cave, avec ses statues dans les vignes et face à l’entrée, qui abritent des flacons aux airs de bouteilles provençales années 1980 et des étiquettes pareillement colorées à l’envi jouent volontiers le tape à l’oeil. Mais derrière se cache un vrai vinificateur, qui, avec ses deux partenaires, Shuki Shai et Itzhak Ribak, tient à bout de bras de ce domaine de 15 ha, sis sur un Moshav (une ferme coopérative), qui a ouvert ses portes en 1999. Uri Hetz, qui a appris l’oenologie en Oregon, travaille avec sérieux ce vignoble des hauteurs du Golan. Sur ce sol de balsate, un simple rosé de pressurage direct, fait merveille. Mais les cuvées Geshem, mixant roussane, grenache blanc et viogner, en blanc, comme le Eliad rouge avec une majorité de cabernet-sauvignon plus un peu de merlot et de verdot, éclate de fruit et de fraîcheur en 2012, sa belle acidité faisant oublier sa teneur en alcool qui dépasse aisément 14,5°. A découvrir.