Prunier
« Paris 16e: Prunier, fish & chips et tarte Tatin »
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C’est triste une grande maison quand il n’y a (presque) personne au déjeuner. Pour les belles huîtres, la salade de gambas sauce César, le tartare d’huître et de bar au caviar de la demeure et le menu du déjeuner à 46 € donnent envie de redécouvrir ce monument Art déco sauvé par Pierre Bergé. On boit l’eau de Treignac en passant à la Corrèze, un joli chablis au verre et une mademoiselle L pas indigne de son appellation (château la Lagune) servis au verre.
Evidemment, la fausse bonne idée maison, c’est ce fish & chips avec sa grosse pâte à beignet un peu balourde qui enferme un bel esturgeon, servi avec des pommes Pont Neuf. En revanche, le saumon à l’oseille, façon Troisgros à Roanne, avec sa sauce crémée en est une bonne.
Le chic maison? Des desserts formidables, signés d’un pâtissier formé ici même, dont on ne sait qu’une seule chose, qu’il s’appelle Ali, dont le doigté est d’une finesse rare: fabuleuse Tatin avec sa crème vanillée (à la vanille de la Réunion) à se rouler par terre et sablé aux framboises du même bel acabit.
Bref, une demeure belle un coeur, avec ses poissons dorés derrière le beau bar et un chapitre sucré d’importance autant que la vague marine ici de fondation.