Lazare

Un café au comptoir © GP

Le Lazare, évidemment, je vous en ai parlé dès l’ouverture, en tant que brasserie gourmande, événement à ressort dont le succès dure, mais aussi en tant que lieu de vie, café alerte, recevant à toute heure, pour le petit déjeuner, le café vite fait, le goûter (avec un Paris-Deauville ou non), l’accueil souriant au débotté. L’autre matin, juste avant de prendre le train pour le Havre, j’y suis passé vite fait. J’y ai croisé Gérard Cagna, frère de Jacques, qui eut deux étoiles jadis à Cormeilles-en-Vexin, au Relais Sainte-Jeanne, et dont les enfants tiennent table à Saint-Germain-en-Laye, qui venait s’y ressourcer. Ce bavard au look de cow boy donnait le sentiment que faire halte, au sortir de son train, pris vite depuis les parages de Pontoise, était la meilleure introduction à Paris. Ce peut être aussi le dernier –  et le meilleur – départ.

Gérard Cagna au Lazare © GP