La Mirande
« Avignon: magique Mirande »
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Jean-Claude Aubertin © GP
Cet hôtel particulier du coeur d’Avignon, niché pile derrière le Palais des Papes, qui fut une « livrée » cardinalice, change de chef, non d’âme. Le dernier en date se nomme Jean-Claude Aubertin, fut longtemps à son nom et à son compte à Villeneuve-les-Avignon, après des classes à Londres à Portman Square et à l’Auberge de Noves au temps des deux étoiles. Il joue désormais le cuisinier bourgeois pour les Stein dans ce bel hôtel chic et choc revu par François-Joseph Graf, le décorateur de l’Ambroisie, un joli lieu de vie.
Un salon © GP
On y apprécie les douceurs d’un thé au salon, la conversation du maître de maison, le fantasque Jacques Pampiri, les prestiges d’une cave riches en beaux flacons de toutes sortes, les chambres superbes, les jolis tissus, les vieux meubles, les mosaïques au sol, le jardin sous les frondaisons du palais des papes, les arbres tout voisins. Autant qu’une cuisine vive et soignée.
Tourte financière © GP
Carpaccio d’artichauts violets crus et cuits avec tomate confite, roquette, olives ou grosses asperges blanches rôties en croûte d’orange plus jus de poulet, chips de jabugo font des entrées malicieuses. Le maki de lotte au curry, la divine et classique tourte financière de volaille et ris de veau aux morilles – et foie gras – aux épinards nouveaux comme le « domino » de boeuf de Salers au vin de Banyuls sont des mets pleins de verve. On ajoute le croust-fondant de fraises au citron et le feuille à feuille au chocolat, en souhaitant longue vie au nouveau chef. Que les papes présents et à venir veillent longtemps sur la Mirande!
Une chambre © GP
