Plaisirs Divins
« Anduze: les choix de Nusswitz »
Philippe Nusswitz, vous connaissez ? Il fut meilleur sommelier de France 1986, puis meilleur sommelier international, avant que n’existe le titre de meilleur sommelier du monde – il officiait au château d’Isenbourg à Rouffach où ce natif de Ribeauvillé avait rallié tous les amoureux du vin d’Alsace. Cette star du vin avant les stars a fui la gloire, est parti à New-York (mais c’était juste avant le krach boursier de 1987). Il s’est installé à Durfort, dans ce qu’il nomme, sans emphase, « le Piémont Cévenol » dont il est devenu le bon ambassadeur. Ses vins, produits à partir de ses vignes et de son domaine, ou vinifié à partir d’achat de raisins, tutoient l’exception. On aime ses Orenia ou Miratus qui marient syrah, grenache, mourvèdre avec élégance. Son point de rencontre? Sa neuve cave moderne dite « Plaisirs Divins », qui propose les vins qu’il aime – pas seulement les siens, pas seulement du Languedoc – mais ses bourgognes, bordeaux et alsace de prédilection. Tout ce qu’il propose Philippe est frappé du sceau de la qualité.