Le Corot à l'hôtel des Etangs de Corot
« Ville d’Avray: du côté de chez Corot »
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C’est un hôtel de charme un peu caché, qui donne sur des étangs magiques. Ces derniers inspirèrent Corot. Ils n’ont guère changé depuis le XIXe siècle, livrent leur magique bucolique que l’on peu admirer depuis la terrasse. Côté table, on peut goûter les créations inspirées du jeune rochelais Rémi Chambard, ancien des Caudalies. Nous sommes là chez les Cathiard-Tourbier, qui ont un pied dans les vignes de Pessac-Léognan (Smith Haut Lafitte), l’autre dans les pépins de raisins destinés à la remise en forme.
La cuisine ici servie est à la fois légère, fine, enracinée avec des inclinaisons sud-sud ouest assez dépaysantes. Les morilles aux pommes de terres nouvelles à l’ail des ours et au comté, les asperges vertes de Roques Hautes avec chorizo, polenta et oseille, le bar en carpaccio avec betteraves, pomme Granny, caviar d’Aquitaine donnent le ton d’entrées fraiches et pimpantes.
On y ajoute les noix de saint-jacques aux salsifis, persil, noisettes et lard de Colonnata ou l’agneau de lait des Pyrénées avec ses carottes, navets noirs, asperges paysannes et jus à la sariette qui joue le plat bourgeoise revisités avec malice.
Là dessus, on boit les Smith Haut Lafitte servi au verre, en blanc et rouge, avant de faire un sort à la splendide tarte au citron revisitée avec sa pâte sablée aux amandes, faisselle et main de Bouddah: tonique, en vérité, avant la promenade digestive aux étangs tout voisins.