Le Saint-Sauveur
« Rennes: le nouveau Saint-Sauveur est arrivé »
Olivier Boscherel, l’homme de salle, et Aurélien Brastel, le chef, qui ont fait de grandes maisons ont repris avec modestie cette belle auberge de la fin du XVe siècle qui est l’une des plus anciennes de Rennes. Ils ont revu la déco avec sobriété, jouant sur le bois, la toile tendue, la chaux à l’ancienne. La belle façade à colombage, comme l’intérieur, avec la haute cheminée, les chaises bistrot au cachet ancien, les tables aux pieds Empire font le coup du charme.
La cuisine ne trahit pas cette belle impression. Notamment, le crémeux de piquillos, la royale de foie gras, les profiteroles d’escargots aux pleurotes, le clafoutis de tomates confites avec sa ratatouille crue et son saumon fumé maison, le risotto aux olives et coppa comme le pavé de bar aux choux braisé ou le duo d’agneau, à la fois confit et rôti et cuit à basse température, garni de carottes, asperges et poireaux, rappellent qu’Aurélien a travaillé dans de belles maisons de la côte d’Azur, notamment la Chèvre d’or d’Eze-Village et au Grand Hôtel du Cap Ferrat.
Olivier, qui assure le service avec élégance, a été se faire voir chez Georges Blanc à Vonnas et au Château de Cordeillan-Bages à Pauillac, au temps de Thierry Marx. Les desserts ont du caractère (crème brûlée chicorée, mi-cuit au caramel ou tartare de pommes Granny aux noisettes torréfiées et suprême de chocolat noir Alpaco) et le choix de vins est malicieux tout plein. Petit menu épatant au déjeuner offrant un formidable rapport qualité-prix.
Merci pour votre passage dans notre établissement et pour ce commentaire qui nous fait très plaisir.
Merci et à bientôt.
Effectivement, quelle résurrection ! Dans ce cadre idyllique, les deux compères nous ont enchanté. Saveurs, justesse des cuissons, originalité, un sans faute. La concurrence dans le secteur est rude mais ils ont tout pour réussir. Bon vent
Effectivement nous nous étions emmêlés les pinceaux en réalisant le montage! Merci de votre attention, c’est corrigé.
Michaël
La photo du dessert est la même que dans l’article « Rennes: un Carré princier »