Le Bar à Huîtres
« Le bar à huîtres nouveau est arrivé (Paris 14e) »
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Thierry Brusson, Garry Dorr, Jean-Jacques Jouteux © GP
Besoin d’iode, de fraîcheur? Le bar à huîtres, à l’angle Montparnasse/Raspail a fait sa mue. Garry Dorr, jeune héritier dynamique, dont le père possède la chaîne bistrot et cie, a revu le lieu avec joliesse, affinant ce qui aurait pu n’être qu’une des machines à sous du boulevard en lieu d’évasion rêveuse, offrant dans l’assiette des souvenirs du banc d’Arguin, entre Cap Ferret et d’Arcachon.
Le grand plateau d'huîtres © GP
Ce fort en thème, diplômé de l’école hôtelière de Lausanne, Sciences Po et HEC, a misé sur une équipe de salle performante sous la gouverne de l’expérimenté Thierry Brusson et une équipe de cuisine drivée par le grand manitou conseilleur Jean-Jacques Jouteux. Les huîtres vendues à l’unité, de chez Madec ou Cadoret (les grandes et petites belons extra fines et noisetées, celle de l’île de Ré, de Marennes (de l’expert David Hervé, le préféré des belles soirées du Point), de Méditerranée (la rose de Tabouriech) ou d’Aquitaine (de Ludovic Hiribarn) font merveille.
Turbotin grillé © GP
On ajoute les menus malins autour de 30 €, les poissons entiers, plus chers, certes, mais superbes, sole meunière ou turbotin grillé, le sorbet yaourt ou citron qui aident à digérer, les beaux vins de partout, du muscadet au chassagne-montrachet du marquis de la Guiche de Drouhin. Voilà une renaissance à saluer.
Le Bar à Huitres est l’ombre de ce qu’il fut !Passez votre chemin.
Mercredi 23 novembre 2011, je vais dîner au Bar à Huitres Montparnasse, dont je fus une habituée pendant de nombreuses années, un peu moins aujourd’hui car je n’habite plus le même quartier.
Accueil chaleureux de la dame à l’entrée qui voyant ma mine peu réjouie à l’idée de devoir attendre 20 minutes, nous offre à mon mari et moi même un apéritif. Un couple plus agé arrive, la dame de l’entrée indique le temps d’attente, mine peu réjouie de la cliente…et là, pas d’apéro…pourquoi? sur quels critères???
A partir de là,le serveur et qui fait tout ce qu’il peut pour rattraper tout le reste qui est catastrophique pour ceux qui ont connu l’endroit avant son rachat: des tables ont été rajoutées dans la salle (pourquoi pas, ça bourre la salle donc plus de chiffre d’affaire)mais le mobilier est massif, lourd, impossible de le déplacer facilement, aucune place pour les manteaux, qui tombent par terre règulièrement. On nous donne un très bel IPad, sur lequel on peut lire le menu, on se dit ‘sympa, bien pensé, branché et moderne’. Commande est prise, menu mise en bouche, entrée plat et dessert (39 euros), nous prenons du vin. Le maître d’hôtel arrive, impoli, glacial, choque les verres, manque de renverser du vin sur la table. Bon…il est peut-ête fatigué. 30 minutes s’écoulent…la mise en bouche n’est jamais arrivée, personne ne s’est rendu compte de cet oubli…la rouille de ma soupe de poissons a de toute evidence attendu longtemps depuis sa preparation, une couche sèche et huileuse est présente à la surface. 25 minutes d’attente pour obtenir mon plat chaud, qui arrive 10 minutes avant le plateau de mon mari…dont les huitres sont remplies d’écailles. Le serveur rame ! Ca court dans tous les sens, une dame lève dpeuis 5 minutes la main et demande à faire réchauffer son plat..qui revient sans la garniture de légumes. A ma gauche un couple âgé doit s’extirper de son siège, ce qui nécessite de déplacer ma chaise, le seau à vin, 2 autres chaises et une table…….
25 minutes d’attente pour voir le dessert arriver : j’ai pris le trio sorbets dont j’ai demandé dès la commande à remplacer un parfum pour cause d’allergie. On m’amène le parfum (fraise) dont j’ai demandé qu!on le remplace. Je demande parfum yogourt (déjà présent dans le trio)…pour faire plus simple. on me ramène de la rhubarbe…explications confuses du serveur qui me dit que en fait ça serait bien si je prenais rhubarbe…bon…je goûte les sorbets, une toute petite boule posé sur de la Chantilly même pas maison. Café. Nous demandons l’addition, qui elle arrive en 2 minutes. Bilan: 106 euros à 2, 2 heures et demi en tout, pas de mise en bouche, le personnel en cuisine pas câlé sur l’envoi des plats, les huîtres avec ecailles, les verres sales et les assiettes rayées.
Conseil à Mr Dorr: un peu d’humilité (votre nom ne dit rien à personne, le Bar à Huitres oui, donc si vous avez fait HEC, vous connaissez le pouvoir des marques..), rangez l’IPAD, revenez aux basiques: du bon, simple, propre, servi correctement. Vos mentors ont du vous l’apprendre !
Très déçus hier midi , dimanche 30 octobre 2011, au Bar à Huîtres de Montparnasse qui fut, avant les transformations, un de nos restaurants préférés.
– La réservation faite par internet n’a pas abouti et un « no reply » m’a rappelé que
« ce n’était pas une confirmation « . J’ai donc dû téléphoner.
-La décoration est peut-être très jolie mais pleine de défauts: les banquettes de la salle qui donne sur le boulevard sont trop larges et peu confortables, nous avons dû plier nos manteaux pour le mettre derrière notre dos. Les deux plateaux de fruits de mer que nous avions commandés se sont trouvés si haut perchés que nous ne pouvions absolument pas voir ce qu’il y avait dedans! La charmante serveuse a dû en poser un à la quatrième place de notre table mais il était impossible de voir ce qui se trouvait dans celui qui était sur le plateau amovible.
-Les huîtres étant présentées à l’unité, le prix des plateaux devient rédhibitoire pour des personnes comme nous qui aimons ajouter des huîtres aux plateaux proposés.
-Enfin, la troisième personne de notre groupe ayant commandé une sole meunière, elle
a dû se contenter d’une sole grillée, fade, accompagnée d’huile!
Nous ne reviendrons pas.
Client fidèle d’hier, je n’y vais plus…pour toutes les bonnes raisons
mentionnées. L’impression d’être un pigeon .Tant pis.
Cher Monsieur
En moins de 2 semaines j’ai fait le tour de vos restaurants Bar à huitres
bistrot du 17 et le St Ferdinand dont j’étais cliente depuis des années
Vous jouez peut-être sur le tourisme? avec un service lamentable, une qualité médiocre et, un personnel désabusé !!!!!! Notre FRANCE n’est-elle pas réputée
pour bien y manger ? Chez VOUS une belle arnaque vient de naitre et nous devons le faire savoir comptez sur moi
Je vous souhaite une bonne prospérité
Annick Verdier
Cher Monsieur,
L’essentiel de mon message était : moins de produits pour un plateau plus cher, aboutit, avec l’ensemble ; décoration, atmosphère, à moins de clients. Moins de clients, à moins d’emploi, ce qui serait désolant dans une période de crise pour une équipe qui n’a pas démérité. Et qu’un peu plus d’humilité, de la part du restaurateur, tout à son égo, serait aussi un gage de l’amour de son métier. Or il croit détenir une « formule ». Elle semble ne pas décevoir que moi.
Mais peut-être le constaterez-vous lors d’une prochaine visite, « au service de vos lecteurs », en 2011?
Je vous sais gré, cher Monsieur, de m’autoriser la liberté!
Soraya Elyes
Je suis, chère madame, au service de mes lecteurs. Donc de vous même. Si je vous résume, le service est « toujours aussi aimable et diligent, les fruits de mer aussi frais ». Mais vous ne reviendrez pas à cause du nouveau décor qui vous afflige et du CV du patron qui vous agace. Eh bien, libre à vous!
Mon avis : je vous en fait copie, je viens de l’envoyer au principal intéressé.
Et je suis assez amusée par le vôtre.
Votre guide est au service de qui au juste? Publireportage ou critique gastronomique, Monsieur Pudlowski?
Bonjour,
J’ai diné hier au Bar à huitres Montparnasse, lieu régulier depuis des années à Paris.
Où je ne reviendrai plus.
Le service est toujours aussi aimable et diligent, les fruits de mer aussi frais.
Le reste est perdu. Décor glacé, lumières fatigantes. Gris argent partout Monsieur Dorr? Pour ce qui est de la carte, nous venions pour les fruits de mer, votre enseigne n’est-elle pas « Bar à Huitres »?
Désastreux! Ne pas prendre les clients pour des crétins : croyez-vous que ces coquillages décoratifs à la verticale (quel kitch) masquent la disparition de ceux que naguère nous dégustions sur ces plateaux?
Par ailleurs, assez intriguée, j’ai lu votre page sur ce Site. Quel Storytelling!
Lausanne (pourquoi pas Glion)? Etc…
Conclusion : avant votre intervention d’homme orchestre, il fallait réserver, ou attendre pour diner là. Exit.
Aussi : on ne force pas le public à aimer l’art ou l’art de vivre, en « se la racontant ». Nous savons choisir, apprécier, recommander, revenir.
Et puisque vous semblez féru de littérature, rappelez-vous Montaigne : « Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur… ».
Et j’aime le renouvellement, comme les jeunes talents.
Hélas pour ce qui vous concerne.
Soraya Elyes