Mizpe Hayamim
« Galilée: retour au Muscat »
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Cette belle auberge dans la nature et son domaine, qui fut jadis un sanatorium, on vous a parlé il y deux ans déjà. La maison a changé de chef, pas d’esprit. On cultive là toujours les légumes bio, dans un bel esprit de relais de montagne dominant plaine et forêts de Galilée. Les chambres y ont toujours le charme rétro avec leur mobilier Mitteleuropa dans le goût Bidermaïer. Celles des derniers étages sont spacieuses et panoramiques, justifiant le nom de la demeure (« la vue sur les deux mers » avec notamment le lac de Tibériade en contrepoint).
Aux fourneaux, le jeune Roee Dekel, qui travailla jadis à la Brasserie à Tel Aviv, y pratique des mets méditerranéens de classe et de grand goût: ceviche de poissons, carpaccio de veau, betterave émincée à l’huile d’olive, risotto aux cèpes, gnocchis aux shitakés, calamars épicés, crevettes sautées, salade de mesclun, polenta et ris de veau font des hors d’œuvres malicieux et légers, proposés en mezzés qui vous arrivent là en farandole, parfaits pour égayer une table de fête et de copains gourmets.
Les vins de tout à côté, comme le sauvignon charnu et le friand pinot noir de la cave Yarden du plateau du Golan viennent là en contrepoint. Et les plats de résistance tiennent joliment la route, comme le loup poêlé sur la peau, les linguine aux crevettes, le canard en aigre doux avec le filet poêlé, la cuisse confite, ses endives caramélisées.
La bonne surprise? De gourmands desserts: bavaroise café expresso sur sablé breton, belle tarte aux poires, sa crème et sa glace ou encore superbe gâteau au chocolat très noir emportent aisément l’adhésion. A revisiter pour le plaisir!