La Table de Botzaris
« Paris (19e): Mehdi Corthier, le retour »
Mehdi Corthier © GP
Ce garçon, on le suit depuis vingt ans au bas mot. Au Manoir de Paris, avec Denis Fabre et Francis Vendenhende, jadis, après la Table d’Anvers des frères Conticini et le Jules Verne du temps d’Alain Reix. Mehdi Corthier fut le chef discret du Sofitel la Défense, s’essayant un temps à la grande cuisine italienne, puis le mercenaire du Grand Hôtel du Louvre. Le voilà enfin à son compte, dans la demeure, genre café gourmand à peine pomponné, près des Butes Chaumont, que mirent à la mode jadis Eric Fréchon (c’était la Verrière), puis Mark Singer (la Cave Gourmande). Il l’a rebaptisé du nom du métro proche, joue la carte du menu carte généreux, du produit et sérieux, travaille le produit du jour au petit point, voire à l’excès.
Soupe thaï aux vermicelles chinois © GP
Soupe thaïe aux vermicelles chinois légèrement relevée avec shitakés et pois gourmands (superbe!), vitello tonnato aux câpres et légumes croquants (épatant et frais), aile de raie moelleuse en ballotin façon grenobloise et beurre demi-sel (un peu trop travaillée, vite en charpie), bar à la plancha avec fricassée d’artichaut à l’aigre doux (vif et frais, quoiqu’un poil surcuit). On aime aussi le savarin au rhum aromatisé aux agrumes avec sa crème fraîche fouettée ou le mille-feuille croustillant (genre pâte à philo caramélisée) façon Tatin.
Bar aux artichauts © GP
Ce sont ses débuts. La formule a du peps et les vins sont bien vus (comme ce pernand vergelesses signé Pavelot en 2002 à 36 €). Allez-vite l’encourager! Il le mérite.
Savarin au rhum © GP
Je suis sorti avec encore une faim de loup.. Mais bon ce qu’on y mange est bon.
2 menus à 60 euros et une grande déception: en entrée le sushi qui avait un riz bien trop cuit, en plat un médaillon de veau presque cru que l’assiette très chaude a un peu amélioré, et un désert super décevant: le clafoutis maison aux fruits de saison (ananas et kiwi) sans goût.
une découverte? non une adresse à très vite oublier voir ne jamais y mettre les pied.
se faire une idée d’un grand restaurant et s’y rendre pour avoir la plus mauvaise des surprises c’ est ce qui nous est
arrivée : un petit potage sans gout puis du petit poulet bien préparé et comme dessert une crème mont blanc avec de la crème de marron sans l’arome tout à fait ordinaire.
On nous sert sur une table sans nappe sans moutarde et sans ingrédients.
Voilà une adresse à oublier très très vite…..
j’avais choisi pour 5 personnes la formule dégustation à 6O€ j’ai trouvé que
les portions étaient petites es gueules consistaient en une tranche fine de brioche, petite ….C’est peu aussi ! tout était très bien présenté et le vin conseillé par monsieur Cordier : côtes de nuit Bouchard, était excellent.
avril 2011 – 6 personnes 360 euros pour 6 menus et un fleurie rouge à 29 euros, 6 apéros et un café.
Un menu à 42 euros, en théorie, mais souvent avec des suppléments (par exemple, 6 euros pour 3 morilles toutes rabougries ou 2 euros pour des asperges vinaigrettes ???)
On a gouté presque tous les plats; au final rien de bien satisfaisant et d’original, seules les cuissons et les présentations ont remporté notre adhésion. En conclusion, une cuisine de saison plutôt bien exécutée mais sans saveurs particulières, à la limite du quelconque et dont le prix est franchement trop élevé au regard des plats proposés. Une adresse que nous oublierons très vite.
En conclusion, nous nous attendions à beaucoup mieux.
Catastrophe aux buttes Chaumont.
La cave gourmande de Mark Singer a été remplacé par la Table de Botzaris.
Salle relookée et carte modernisée mais quelle déception.
Soupe « Thaie » qui ressemble plus à une soupe de poisson « mauvais retour de pêche », poire au vin amère au gout de potion pas magique du tout, plats peu inventifs (magret de canard qu’on a aussi vite fait de faire chez soi).
Bref, la gastronomie du 19ème a pris un sacré plomb dans l’aile.