La Cruche d'Or
« Strasbourg: la sagesse de la Cruche d’Or »
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Au cœur de l’artère gourmande que constitue la rue des Tonneliers à Strasbourg, la Cruche d’Or, constitue une sorte de repaire discret et sûr. Cette taverne boisée accueille comme avant, avec ses murs boisés et patinés, ses tables au nappage immaculés, sa carte à l’ancienne, son plat du jour généreux (9 €- et à ce prix là, hier, c’était sauté de veau au curry-), ses plats à l’ancienne, son air de se moquer des modes avec hauteur.
L’atout de charme de la maison, c’est évidemment Carine Jung qui accueille là avec prestance, grâce et sourire, glissant un bon mot pour chacun. Cette maîtresse femme, qui apprit jadis le métier aux côtés d’Annie du Pont des Vosges, connaît son métier. Elle évoque ces hôtesses à la fois féminines et maternelles, décrites dans le classique « Je suis une winstub » de Robert Werner, qui dresse un éloge des « kächele » exquis à la mode d’autrefois où le client habitué était considéré comme un membre de la famille. Voire un ami cher.
Aux fourneaux, le jeune Sébastien Claus, qui fut jadis stagiaire au « Bueherehiesel », cuisine la tradition avec sagesse, jouant le met classique sans faiblesse, comme l’air du temps avec sagesse. Ce que vous trouverez là? Le carpaccio de bœuf maison – mais aussi de saint-jacques à l’huile de truffe – , les queues d’écrevisses légèrement persillés, la tarte à l’oignon, les escargots à l’alsacienne, l’escalope viennoise, la splendide bouchée à la reine avec crème et ris de veau, plus ses nouilles fraîches, comme le médaillons de marcassin sauce foie gras ou le rognon de veau entier, proposé avec crème, moutarde ou madère.
Les prix savent raison garder. Les desserts ne perdent pas de vue la ligne bleue de la tradition, avec le superbe baba au rhum flanqué d’une glace au caramel et beurre salé, d’une poêlée de framboises flambées avec chantilly et glace vanille). Quant aux vins choisis avec justesse, servis au verre (muscat de Bott, pinot blanc de Lorentz) ou en demi (superbe marsannay les Longeroies du domaine Bart), ils sont également tarifés avec sagesse.
Bref, au sortir d’une telle demeure, dans le cœur du Strasbourg piétonnier, on se surprend à siffloter « la vie en rose« . Voilà ce qu’on appelle une bonne maison.
les plats sont délicieux ,l’équipes est sympa ,des desserts succulents,dont une tarte au mirtiylles délicieuse.
Il s’agit tout d’abord du restaurant le plus accueillant de Strasbourg!
les viandes sont succulentes, la carré d’agneau et les rognons exaltants et surtout la cuisine est fine et légère! je recommande à tous d’y aller…
Bonjour,
Des framboises… au mois de janvier en Alsace ? Ce jeune Chef manque vraiment d’inspiration !
C’est du grand n’importe quoi !
N’a t-il pas une poêlée de fruits d’hiver flambés avec chantilly et glace vanille à proposer ?
Respectons les saisons, ce n’est quand même pas très difficile.
Cordialement,