Le Coq Saint-Honoré
« Paris 1er: les Bissonnet au Coq »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
C’était la maison historique de la volaille, que porta sur les fonds baptismaux de la cuisine André-Mary Josse, ancien des Boucheries Nivernaises. Et ce sont les Bissonnet, propriétaires de cette grande maison carnassière qui l’ont reprise après le décès inopiné de Jan-Dominique Fröding, qui en fut le fidèle repreneur. Une demeure symbolique, qui décerna durant 23 ans, un trophée à son nom récompensant un chef mettant en valeur une recette volaillère. La tradition est toujours, en tout cas, aux commandes de cette belle enseigne avec la venue des Bissonnet, Julien, dont le père Michel tient la Boucherie Lalauze dans le 19e, veillé par son oncle Bernard, est aux commandes. Et dans les casiers des grands frigos se trouve le meilleur des belles volailles françaises. Poulet jaune des Landes d’Arnaud Tauzin, volaille de Bresse en direct du Chapon Bressan à Montrevel, cros de la géline, rare gauloise à crête blanche, issue d’une ferme de Jonquières dans le Tarn, jouxtent canard de Challans, lapin Rex du Poitou, pigeon de Vendée, agneau des Pyrénées, volailles festives du Gers, gibier de Château-Thierry dans l’Aisne, de Mulsanne dans la Sarte ou de Gellainville en Beauce et saucisson de chez Conquet à Laguiole.