Drouant
« Paris 2e: Drouant l’éternel »
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La maison a du chic, du chien, du caractère. Elle est pratique, ouvre tous les jours, propose du tout pour tous. Antoine Westermann lui a trouvé une vocation alerte: jouer la brasserie de luxe, mixant classiques de toujours et air du temps. Au programme de ce soir, des légumes en rafale, betteraves cuites, confites, en purée, une crème de chou fleur avec gelée et mousse de persil, compote de potiron à l’orange et gingembre, plus une crème de champignons des bois et une tartine de champignons de Paris crus, qui plairont évidemment à Shalom Kadosh, le Bocuse casher de Jérusalem, en goguette dans Paris, qui choisira aussi le dos de bar rôti mais dont on aura remplacé le risotto à la truffe, par des pommes de terre du même condiments (Shalom se méfie du jus de volaille dans le risotto).
On ajoute les poissons en folie (poulpes aux condiments, coquilles saint jacques crues et marinées à la crème d’artichauts, tempura de poissons marinés au vinaigre de vin sauce tartare et poisson façon brandade), mais aussi la salade d’endives, pommes Granny, noix et fourme d’Ambert, les saint-jacques poêlées, la très fine escalope de veau viennoise, une des meilleures de Paris, assurément, servie avev frites et salades. On n’oublie pas les glaces d’exception (café, vanille, pomme, poire). Vive Drouant l’éternel!