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« Desnoyer chez Senderens »

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Article du 1 octobre 2010

Hugo Desnoyer chez Senderens © GP

Repas convivial, ce soir, chez Senderens, au dernier étage de son antre classieux, en l’honneur d’Hugo Desnoyer, artisan star de la boucherie parisienne, à l’occasion de son livre joliment illustré et tendrement annoté par mon bien-aimé confrère François Simon, riche de quelques belles recettes, aux éditions Assouline. On sait que, revue en brasserie de luxe, jeune et branchée, par le designer tendance Noé Duchaufour-Lawrence, avec son plafond psychédélique, ses tables en Corian, face aux boiseries Majorelle, l’ex-Lucas Carton demeure éminemment gourmand.

Marbré de paleron et foie gras © GP

Ce soir, pour un parterre choisi (Sonia Rykiel, Pierre Bénichou et, côté gourmands de service, Sébastien Demorand, qui fait parler de lui à TF1 sur Master Chef,  le lettré François Cérésa, plus mon pote blogueur, Bruno Verjus et moi même), le grand Alain avait mis les petits plats dans les grands, sur le thème de la viande dans tous ses états. Canaille, chic, certes, mais sur le mode aristo. Avec une simplicité rayonnante mettant en exergue de merveilleux produits.

Bouillon de poule aux vermicelles et au foie gras © GP

Ainsi un marbré de paleron de boeuf au foie gras fondant, relevé d’une sauce gribiche au gingembre, un bouillon de poule aux vermicelles et au foie gras (un morceau de bravoure, non noté au menu!), un quasi de veau tendrement rôti avec ses carottes fondantes (façon grand-mère, celle d’Hugo!), plus un carré d’agneau de Lozère aux champignons des bois, et au bon gras, savoureux et juteux à la fois faisaient une succession de moments de plaisir.

Carré d'agneau de Lozère aux champignons © GP

J’allais oublier les jolis vins de Bourgogne (un haute côtes de nuits blanc vif et frais) et de Loire (un saumur rouge de belle extraction avec son joli nez de poivron), le dessert léger et digeste (pêche en impression de vanille), le service preste, l’ambiance aussi joyeuse de ce dernier étage de la maison Senderens qui donne envie de prendre pension. Vite: un rond de serviette dans ce recoin caché face à l’église de la Madeleine! Avec les viandes exquises et tendres du délicieux Hugo Desnoyer en prime…

Quasi de veau et carottes grand mère © GP

Un boucher tendre et saignant, d’Hugo Desnoyer, avec François Simon (Editions Assouline, 80 pages, 19 €)

Senderens

9, place de la Madeleine
Paris 8e
Tél. 01 42 65 22 90
Menus : 150 €
Carte : 110-130 €
Site: www.senderens.fr

Senderens” : 1 avis

  • J’ai « rencontré » pour la première fois le veau de Monsieur Desnoyer au Passage.La tendresse de cette viande est restée gravée dans ma mémoire.
    Quelle émotion gustative! Mr Desnoyer serait « trésor national » …si nous étions au Japon…

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

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