Imperator
« Nîmes: la renaissance de l’Imperator »
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Il y a le jardin qui garde son charme même l’hiver, le bar dédié à Hemingway, grand fan des corridas qui eut ici ses habitudes, son salon d’entrée chaleureux, ses chambres qui se rénovent, sa fraîcheur et sa gaité. Autant dire que ce palace en devenir connaît une vie neuve. La maison demeure le repaire traditionnel des stars de la féria nîmoise. Repris par Serge Sanchez, qui tente de lui redonner un lustre, il est géré avec entrain par le jeune Christophe Chalvidal, qui y croit.
Cet ancien du Martinez à Cannes, donne du tonus à la maison et un regain de foi, tandis que le chef Thierry Plaideau, passé notamment à l’Oustau de Baumanière et chez Bocuse, travaille le produit régional en finesse. En saison de truffe et de champignons, il mitonne une jolie émulsion de panais à la truffe italienne, des saint-jacques rôties à la truffe noire avec navets, coques et daïkon, sans omettre un ris de veau braisé meunière et des cèpes aux fleurs de courgettes, carottes et artichauts à la truffe.
On n’oublie pas la carte des vins avec ses inclinaisons languedociennes de qualité. Ni, in fine, le gourmand dôme de chocolat sur truffe croustillante avec fruits caramélisés, pistache en « éponge » et glace spéculos. Tonique et prometteur, en vérité.