Tokyo Eat
« Paris 16e: les à peu près du Tokyo Eat »
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Le lieu est amusant, le décor industriel, les toilettes (au premier) déglingues, le sourire est plein de bonne volonté même s’il a du mal à sourire, le gérant a l’air épuisé, la carte est gentiment prétentieuse avec quelques jeux de mots amusants et la cuisine pourrait être pire. Soyons honnête: on s’amuse ici, dans le bruit et la gaieté, si l’on n’est pas trop exigeant.
Le velouté de courge avec sa crème un brin parfumée au gingembre n’est pas mal, le fish & chips un peu mollasson avec ses frites sèches comme les chaussettes de l’archi-duchesse et sa salade recuite par la vinaigrette, le foie de veau un brin écœurant avec sa texture en purée et sa réduction au porto, mais avec des épinards vrais convenables, ne font pas rêver.
Le repas est sauvé par la tarte à la vanille craquante, comme une divine surprise, signée d’un artiste d’origine béninoise qui se révèle le roue de secours de la maison. On boit là dessus un jus de carotte gingembre frais comme l’onde et un verre de bourgueil de chez Breton bien honnête. Alors…