Le Chalut
« St Malo: chez Foucat, le modeste »
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Un voyage éclair à St Malo pour avaler un bol d’iode au débotté et goûter une cuisine de vérité. Me voilà au Chalut, intra muros, chez les Foucat. J’aime l’accueil souriant et sans manière de Sophie, le service alerte, le cadre de bistrot marin rigolo et sympa, comme la cuisine fine, fraîche, qui suit la marée avec une précision louable, du gars Jean-Philippe. Présent depuis 22 ans à l’ombre des remparts, cet ancien du Ritz et de Ledoyen qui est le modeste de sa ville pratique tout ce qui vient de la mer avec une confondante dextérité. Fraîcheur de tourteau et saint jacques, bouillon de crustacés, turbot aux pommes écrasées aux noisettes et jus de légumes à la citronnelle, blanc de barbue aux asperges sont d’une finesse sans faille. Les fromages de Bordier et les frais desserts (mangue émincé et sorbet coco) achèvent là un repas de choix.
bien situé au coeur d’intra-muros, nous avons apprécié la cuisine de produits frais et du service sans faille. Pour patienter, 4 amuse-bouche délicieux nous ont ravi les papilles. Rien à dire que le service ni sur le rapport qualité/prix. nous le conseillons à nos amis.
9 décembre 2011 midi.
Un petit restaurant en plein Saint-Malo intra-muros juste à côté de notre hôtel que nous avons fait le 11 août dernier. Ah, St Malo ! Ses petites rues pavées, ses remparts qui sucent les vagues, ses petites places intimes à découvrir, ses porches qu’on remontent la nuit de rue en rue, de manière transversale à la recherche d’une taverne avenante et toujours ouverte…
Moins de deux heures après notre arrivée dans la cité des Corsaires, et donc de leur mentor Albator, (et non pas Surcouf comme certains voudraient nous le faire avaler), nous voici pris dans la nasse du Chalut. La décoration est sobre, simple & minimaliste : carrelage au sol, quelques éléments qui évoquent le grand large, on est ici dans une cantine de luxe pour une trentaine de couverts. La patronne, femme du chef, nous reçoit agréablement, discrètement et professionnellement. On se laisse aller pour un Condrieu car on a envie d’agapes qui dérapent. Un menu à 40 Euros qui sera copieux fera l’affaire pour un repas du soir. Les amuses-bouche nous mettent dans le bain, le foie gras est divinement fondant, tout comme mes petits rougets-barbet. La purée-noisette fut un bonheur, la barbue fut aux girolles, le mesclun aux pignons, les fromages à profusion et servis avec compassion. Une adresse idéale pour se mettre dans le bain ce soir-là. [addition : 158 Euros pour 2 avec un Condrieu à 66E].
Après « Le Bistrot de Jean » nous voici donc « Au Chalut » … ben oui, sinon à quoi ça sert que l’Gilles y se décarcasse !!
… et là Gilles ne nous dit pas tout ! nous avons je crois dégusté plus de choses que nous avons commandé, à savoir que pour patienter entre les plats nous avons goûté pas moins de 4 (amuses bouches serait un mot vulgaire dans ce cas) délicatesses et très bien expliqué à chaque fois. La cuisine est fine et le service est sans faille. Le seul petit bé-mol est qu’il n’y a pas de carte des desserts, celle ci est énumérée verbalement, ne laisse que peu de temps à la réflexion. (et les prix ne sont donc pas connus)
Même si au total l’addition un peu au dessus de la moyenne (130€ à 2, plat-dessert-vin-café) cela vaut détour, et comme bien souvent réservation conseillée !