Le Quincy
« Paris 12e: le Quincy, un monument signé Bobosse »
Didier Chambeau, notre avocat gourmet, a revisité le Quincy du père Bobosse… Un monument d’art populaire.
Bobosse et Madame © Didier Chambeau
Un long comptoir de bistrot ancien, carrelage d’époque au sol, une salle pleine, une effervescence qui est loin d’être feinte. Pour aller aux toilettes en fond de cour, on passe par la cuisine, et l’on contemple l’aquarium aux écrevisses. L’endroit genre «vieux bistrot» est un restaurant aux allures provinciales, un décor authentique sans chichi et sans âge. Michel Bossard, alias Bobosse, avec sa veste bleue reçoit, met l’ambiance et vend sa carte avec la truculence qui sied aux grands acteurs de la gastronomie.
Salade de museau © DC
Son épouse, adorable et vieille France, surveille et les deux garçons rappellent ici que ce métier est une affaire d’hommes. C’est injure de préciser que tout est fait maison. La délicieuse tarte aux poireaux, la goûteuse terrine fermière avec chou à l’ail, la caillette ardéchoise, le saladier de museau de bœuf follement généreux et dont on ne laisse rien, tout est posé généreusement sur la table et on se sert et ressert à volonté. Moments de gourmandise, chacun est à l’affût de ce que prend le voisin avec la furieuse envie de donner un coup de fourchette de travers pour partir dans l’assiette d’en face !
Chou farci © DC
Les amateurs de grillades sont comblés par la côte de bœuf, mais si on vient ici, c’est aussi pour les superbes pieds et paquets, la côte de veau aux morilles sauce crème, le divin chou farci, la blanquette de veau à l’ancienne comme chez grand maman, et en saison le lièvre de France à la royale ou les écrevisses pattes rouges.
Lièvre à la royale © DC
On voudrait pouvoir goûter aux desserts canailles à souhait et l’on se fait violence : servis dans de grands saladiers, le partage est à l’évidence d’une facilité déconcertante. Mousse au chocolat 100 % cacao, marrons au sirop, fruits confits aux amandes, le saladier de pamplemousse et d’oranges, la crème de riz aux raisins. Ce grand assortiment ne laisse qu’un seul regret, celui de ne plus avoir faim. La cave est courte, bien choisie et de qualité comme la maison. Bobosse activera la locomotive placée au dessus du comptoir, servira sa vieille prune flambée. Madame fait les additions dans la tradition, et il faudra penser au chéquier puisque la carte bleue n’a pas son droit d’entrée.
Tarte aux poireaux © DC
On repart comblé en se promettant de revenir très vite, histoire d’estomaquer ses amis ou tout simplement leur faire connaître ce lieu d’un autre âge, celui qui fait que Paris sera toujours Paris.
Blanquette de veau © DC
On rentre pour réserver pour 2 Pot au feu et là le serveur nous demande « Vous ne prendrez pas du Vin ?? » et puis bien sûr, espèces ou chèque..Stupeur et surprise de notre part. Effectivement nous avons pris chacune (ma soeur et moi) un verre de vin blanc qui nous a couté au final 12 euros le verre. Pas de Carte de vin présentée, pas de prix annoncé. Au vu du prix des desserts , nous n’en avons pas pris..Le Pot au feu est à 28 euros mais, sans entrée, sans dessert, sans café, 80 euros pour un verre de vin et un pot au feu par personne pour un établissement qui se veut simple (la déco n’a pas du être refaite depuis sa création) et familial, cherchez l’erreur, ou l’arnaque. Pour info, le verre de vin aux 2 magots ou le Café de Flore sont à ce prix là.. pas la même catégorie quand même. A fuir absolument !!
LE QUINCY est l’archétype du bistrot parisien, de la cuisine traditionnelle française. C’est un établissement qui vous ouvre à la truculence, c’est le repaire des amis gourmets et gourmands, qui aiment manger et boire ensemble dans une ambiance Rabelaisienne, de rire et de bonne humeur.
Fort heureusement l’auberge fait le tri des sires tristes, pisse-vinaigre, végétariens, buveurs de « rosés » au portefeuille serré dans une sangle de déménageur, etc. Pour manger chez bobosse il faut avoir faim. La très bonne cuisine, cela se mérite, comme le disent, la larme l’oeil, mes convives franco-belges ou suisses valaisans (humains quoi!), en sortant de cette institution du bon manger, la célèbre « vieille prune » encore au gosier ! Merci Bobosse, tu as notre visa !
Madame la ronchonne,
Aller chez Bobosse est un pélérinage. Il n’est pas fait pour les esprits chagrins. Rabelais y a sa place dans la tradition française. Allez plutôt diner dans les resto à la mode ou on vous fait des ronds de jambes pour vous servir de la mauvaise cuisine
Je connais ce restaurant depuis très longtemps,je l’ai fait découvrir a de nombreux amis ..c’est toujours un grand plaisir que de déguster tous les produits de la carte ..j’adore la personnalité du patron ,qui nous fait déguster une vieille prune avec un cérémonial unique a ne pas manquer !!ce personnage est un vrai passionné encore au travail a plus de 80 ans !! Je suis très admiratif !! J’habite a la Baule,mais chaque fois que je passe à Paris,j’essaye toujours d’aller y manger pour un plaisir assuré..
De Belgique nous sommes venus quelques fois … pour beaucoup de plaisir à chaque fois … merci pour ces moments hors du temps … un véritable voyage gastronomique mais avant tout … un virtuose de la très bonne bouffe !!!!!!! Merci Mr Bobosse
Bonsoir, c’est en effet une institution et la Patron joue un rôle en pratiquant le second degré. Les plats sont juste excellents et servis de manière copieuse. Honneur à la cuisine française. A découvrir.
e cadre est attractif mais c’est une arnaque, le serveur le plus âgé avec la complicité du patron est malhonnête, je m’explique : il pousse à la consommation mais cela on peut le gérer mais au moment de l’addition il compte une demi bouteille de vin au lieu d’un quart et annonce un peu tard que la maison ne prend pas de carte de crédit pour encaisser en espèce, il n’y a pas d’annonce préventive à l’extérieur ou à l’intérieur qui prévienne que les cartes de crédit ne sont pas accepté, le serveur et le patron sont très impolies quand on le leur fait remarquer en payant l’addition sur-gonflée, je ne comprends pas qu’ils puissent afficher le macaron MICHELIN c’est une imposture d’autant le repas est normal sans plus.
Formidable! Excellent food and service
Ca va pas, non !
Nous parle pas d’argent c’est un monument à la France d’avant la nouvelle cuisine et les bars lounge
Article sexiste
« Madame » – on ne saura pas son nom, présentée comme « l’épouse », relativement au mâle
« ce métier est une affaire d’hommes »
Mais à quel siècle vivez-vous ?
Pour moi un des meilleurs restaurants de Paris, accueil, nourriture,service super,bien sur c’est pas donné,mais la qualité de paie,la première fois que j’y suis allé,je ne savais pas que la carte bleue,n’était pas acceptée,BOBOSSE,m’a dit que j,avais une bonne gueule,et m’a demandé,de lui faire parvenir un chèque le lendemain,sans me réclamer ma carte d’identité,vous en connaissez beaucoup des commerçants capables de faire cela ?
Je recommande vivement. Sauf si vous êtes un bouffe-merde.
Extraordinaire gargantuesque et tellement sympathique
Un vrai moment de délice du sosiflare a la prune !!!!
Ne changer rien
Merci
C’est une merveille se restaurant. Un accueil chaleureux, entrées copieuses pas de résistance d’une grande qualité et d’une tres grande saveur.
Vraiment un endroit à conseiller pour les gourmands de la bonne cuisine familiale et francaise.
Pour terminer, une folie de desserts et pour clore un bon repas, le spectacle du service de la « prune flambée » du patron « bobosse ».
Une adresse à ne pas manquer sur Paris.
Mangé,ce jour 04 07 2014 .
Bien mangé.
Mais, je le déconseillerais ,à moins d’avoir le portefeuille élastique.
La restauration est bonne:
La tête de veau était très bonne.
Les entrée étaient très copieuses .
Mais,je n’ai pas pris d’entrée ni de dessert même pas un café.
Car, le rentre dedans du Patron est soulant.
Râle, si on prends un seul plat,
Le rosé est plus chère que la tête de veau,et en rosé il y a mieux pour le prix
Même l’eau ,il faut la payer.
N’accepte pas la carte bleue.
Embêtant ,si on a pas de chéquier sur soi.
Je suis vraiment déçu.