The King David
« Jérusalem: un houmous et des blintzes au King David »
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Evidemment, le lieu colle à la ville et à son mythe, joue les monuments éternels. On peut y avoir, comme nous, l’an passé, un coup de spleen. Reste que le service y prend de la bouteille, sinon de la graine, se rajeunit, avec notamment la venue d’un jeune français, Elie Fischer, formé chez Robuchon et au Bristol, à la direction de salle, et qu’y déjeuner au dehors, face au jardin arboré et à la vieille ville, en terrasse, est un moment de bonheur.
La carte de midi est simple, joue les classiques sages de la cuisine juive et quelques autres sur lequel veille, avec nonchalance, le franco-israëlien Michel Nabet. N’attendez, certes, pas de miracle du « houmous de Jérusalem » avec purée de pois chiches, tehina, oeufs durs, falafels, de la salade César (sans poulet, avec ses tranches de parmesan, juste posées sur de la laitue), de la salade niçoise au thon, comme du sandwich au même poisson. Mais ils assurent avec gentillesse, sont tarifés sans méchanceté, surtout pour un lieu de cette allure.
Il y a aussi le gefilte fish, les pâtes diverses, les gnocchis, la salade fattoush (concombres, tomates, chèvre), le filet de truite avec sa sauce exotico-asiate, le saumon cuit dans sa poêle en fonte, qu’on arrose plaisamment de bière Gold Star à la pression. Une bonne surprise: les blintzes aux noix avec ses airs de nems croustillants avec compote de pomme, salade de fruits et fromage blanc. Craquant…