Ma'hané Yehuda

Uri Navon (à droite) et son adjoint © GP

On connaît la fameuse équation israélienne, avec « Haïfa, la ville où l’on travaille, Tel Aviv, celle où on s’amuse et Jérusalem où l’on prie ». Eh bien, elle s’envole tout bonnement au Ma’hané Yehuda, le restaurant d’Uri Navon et Yossi Elad, tout proche du marché du même nom au coeur de la ville trois fois sainte. Les cuisines travaillent devant vous en s’amusant, au son d’une musique rock endiablée. On vous en avait parlé, de jour, l’an passé. On y est revenu le soir cette année.

En cuisine © GP

Les rythmes fusent, les saveurs aussi. Uri et ses adjoints s’amusent ingrédients frais et de qualité qui content l’histoire d’une cuisine en train de se faire. Il y a du spectacle, du show, du théâtre, un peu de gadget, beaucoup d’idées et d’amusements aussi dans cette manière en train de se faire. Comme si la cuisine était un jeu. Mais ne l’est-elle pas aussi?

Carpaccio © GP

Tartare de thon © GP

Tartare de boeuf aux condiments © GP

Pêle-mêle, le tartare de thon aux grenades ou de boeuf aux condiments, le carpaccio de boeuf joliment assaisonné comme la salade d’onglet, le tempura de yellow tail avec le sashimi de thon rouge, le Rossini nouvelle vague, le tortelloni de chèvre, le bocal de polenta, truffe et champignons comme les crustacés du jour ou les jolis desserts crémeux et chocolatés qu’on arrose des vins de Galilée ou des monts de Haute Judée (chardonnay Clos de Gat, blanc de noir Pelter, rouge Geshem du château Golan, issu de grenache, syrah, mourvèdre): bref, un repas comme une fête ludique et savoureuse.

Salade d’onglet © GP

Yellow tail et thon rouge © GP

Polenta, truffes, champignons © GP

Tortelloni de chèvre © GP

Et quand il s’agit de cuisine à Jérusalem, le sage Shalom Kadosh, du Leonardo Plaza, qui est le Bocuse israelien, autrement le père fondateur de la cuisine d’ici n’est jamais très loin.

Avec Shalom Kadosh (2e à gauche) © GP