Palazzo Victoria

La porte Borsari © GP

Ce sont trois demeures anciennes, dont une villa romaine, rassemblées en un hôtel à deux pas de l’antique porte Borsari, et devant le Corso si passant qui mène en un clin d’oeil à la proche place des Herbes. De là, se livre à vous la cité la plus romantique d’Italie: les arènes, son chapelet de belles églises, ses placettes dociles (dont celle de Dante et du palais provincial, si proche de celle des Herbes). Trattorie et bacari, magasins chics et échoppes sont là comme des offrandes.

Un salon d’accueil © GP

Une famille italienne, originaire de la ville, les Pigozzo, associée à un fonds de pension anglais et qui possède déjà le Salviatino au pied de Fiesole, sur les collines de Florence, a imaginé un hôtel au charme unique. Hétéroclite, certes, avec ses couloirs à l’ancienne, son entrée jouant le design, sa table moderne avec sa cuisine ouverte (le Borsari 36). Il y a les chambres du premier étage, avec leurs plafonds peints et leurs jolis parquets en bois, les suites avec les fresques inspirées de l’antiquité, celle aussi décorées à l’ancienne  avec leurs murs en vieux rose et leurs fauteuils Chesterfield.

Une chambre © GP

Bref, un lieu de connivence, en phase avec une ville jeune, drôle, romantique (la maison de Juliette est à deux pas), où l’on célèbre des mariages à tout va, le bar est l’un des rendez vous de la ville où l’on boit l’apérol spritz en apéro et la grappa en digestif. Autant dire, une étape pour mieux connaître l’Italie éternelle et heureuse, un lieu à vivre.

Un mariage à Vérone © GP