Akashi
« Bordeaux: les saveurs d’Akashi »
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Il est jeune (34 ans), natif de Tokyo, a travaillé en France (chez Michel Husser au Cerf de Marlenheim, chez Eric Mariottat à Agen, à la Cognette à Issoudun, chez Luc Salsedo à Nice), s’est installé modestement dans une rue commerçante proche de l’église Saint Serin. Akashi Kaneko joue le marché avec légèreté, fraîcheur, malice, unissant, comme souvent chez les chefs nippons ralliés aux vertus hexagonales, rigueur et fantaisie, avec coeur. Calamars poêlés minute à la concassée de tomate et sauce à l’encre, raviole d’artichaut et d’aubergine avec bouillon de parmesan et serrano ou encore joli hors d’œuvre canaille mariant croustillant de tête et de ris de veau avec pied de cochon à la vinaigrette de champignons et jus de viande acidulé.
Il y a encore la jambonnette de volaille fermière au foie gras et chou rouge braisé au vin rouge ou le quasi de veau rôti aux légumes braisés, plus le poisson de la pêche du jour. Les toilettes sont à l’étage, le cadre ne fait pas rêver. Mais il y a là une sincérité qui émeut. Et que l’on retrouve dans les frais et gourmands desserts: galette de mangue avec sorbet yaourt bulgare ou mont-blanc aux marrons à la minute. Jolis vins choisis et aimables formules du midi.