Mathes
« Mathes, prince de Moselle (Luxembourg) »
Toute l'équipe de Mathès sous l'oeil de Gérard © Maurice Rougemont
Un oeil au Luxembourg, un dernier, avant le retour, sur la belle vallée de la Moselle, chez Gérard Mathès. Ce chef de tradition qui tient avec fidélité cette demeure de famille reprise par ses parents en 1949, garde toujours bon pied bon œil sur cette institution gourmande des bords du fleuve séparant l’Allemagne du Grand Duché, et au pied de la route du vin. On vient là pour des dînettes panoramiques de qualité. Le cadre a été rénové avec sa fausse bibliothèque en trompe l’œil et sa neuve terrasse sur l’arrière. On ajoute qu’un ancien du Taillevent Francis Bonneau, qui était jadis étoilé à Toulon à la Chamade, est venu renforcer une brigade de qualité.
Les eaux de vie du Luxembourg © Maurice Rougemont
Le foie gras confit dans sa graisse avec gelée aux raisins muscats de Beaumes de Venise, les queues de langoustines décortiquées et rôties aux pâtes fraîches avec leur beurre de crustacé à l’orange comme le bar cuit au bouillon mousseux d’écrevisses et aux légumes livrent une partie sudiste de qualité. Il y a aussi la tourte de ris de veau au foie gras et pommes de terre sauce Périgueux plus des desserts dans le ton (fraises à la fève de Tonka sur moelleux aux amandes et sorbet citronnelle). Assez, avec une carte des vins choisie, qui fait la part belle aux crus locaux, plus un superbe choix d’eaux de vie du Luxembourg, mais évidemment pas seulement, pour se donner envie de refaire ici étape.
Attention toutefois à certains prix qui ont tendance s’envoler (depuis les travaux…): Demander 10,- EUR pour une flûte de crémant luxembourgeois, alors que la bouteille coûte moins de 8,- EUR (tarif particulier), cela me paraît exagéré…
Bonjour, je suis l’ancien pâtissier de chez Mathes. Je suis parti chez Ducoté cuisine ou j’etais chef pâtissier. Je voulais juste dire que Francis est un très bon chef; c’est dommage qu’il soit parti au Luxembourg, il aurait pu ce faire connaitre sur Paris…
Ok, me voilà rassurée. Merci pour cette précision.
Décidément, vous m’étonnerez toujours 😉
C’était au Taillevent… mais bien avant Soliveres (avant lui, il y eut Del Burgo, Legendre, Deligne…)!
Cher Monsieur Pudlowski,
Je m’étonne de voir ces informations sur le blog d’un grand journaliste comme vous.
Renseignements pris auprès d’Alain Soliverès, Francis Bonneau n’a jamais travaillé chez Taillevent………..
Hélas, hélas, 3 fois hélas…