L'Initial au Sofitel Arc de Triomphe
« Paris 8e: connaissez-vous l’Initial? »
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Thomas Bruno et la salle à manger © GP
C’est la nouvelle salle table moderne du Sofitel Arc de Triomphe rénové en beauté façon design par le studio de la regrettée Andrée Putman, un lieu moderne, mi futuriste, mi clin d’oeil aux années 1950/1960. Tons gris perle, tables en corian, damiers muraux, coussins aux tissus Pierre Frey, chaises en cuir Elephant Wood donnent l’illusion d’être transporté à Manhattan, dans une brasserie chic d’allure intemporelle.
Saumon au cresson © GP
Oeuf en meurette et lard © GP
Pâté en croûte façon Lucien Tendret © GP
La cuisine, elle, signée du sage Thomas Bruno, déjà présent dans la maison, est très franco-française avec des malices traditionnelles de bon aloi: pâté en croûte de canard façon Lucien Tendret, oeuf mollet façon meurette et lard fermier du Cantal, saumon label rouge en gravlax et cresson font des entrées agiles. La volaille de Challans à la rôtissoire traité en « poulet frites » fait un joli plat signature.
Lotte et piperade © GP
Merlu en viennoise © GP
Il y a aussi le merlu en viennoise au citron avec roquette et artichaut, la lotte rôtie en piperade parfumée au basilic et citron confit, le menu dit éphémères changé chaque mois mariant soupe de courgettes et noisettes grillées et lieu jaune en nage au vin jaune et épinards aux champignons des bois.
Poulet frites © GP
La carte des vins, parsemées de bizarroïdes fautes d’orthographe (côtes avec « s », rôtie sans « s », une majuscule à un nom comme Felletig ici, pas de majuscule au même là, Laleure-Piot sans « e », plus ce joli volnay du domaine Clerget devenu le… domaine Yvon…), est riche de jolis flacons.
Chariot de pâtisseries © GP
Les desserts, eux, jouent en tout sens, empruntent à Sadaharu Aoki (l’entremet thé vert), Jean-Paul Hevin (le macaron au chocolat), à Angélina (le Concorde ou le Mont-Blanc), Martine Lambert (les glaces et sorbets), sans omettre certaines créations esthétiques mais approximatives (religieuse figue/pistache avec sa pâte à chou trop humide), éclair façon Paris-Brest manquant de craquant, signé du pâtissier maison Michaël Boivin. Bref, une demeure encore neuve et encore fraîche, à visiter pour s’étonner.
Glaces et sorbets de Martine Lambert © GP
