Paris 8e: Fréchon à toute heure
Bon, on a tout dit sur lui, mais à toute vitesse: que son ouverture était un succès, que la critique, comme le public, était au rendez-vous, dès l’ouverture, qu’il affichait complet, que la qualité était là, dans la gaîté, le tout à prix de raison. Bref que Fréchon avait tout bon. On oublie de dire que la maison reçoit à toute heure. Qu’elle fait, avant tout allait-on dire, un merveilleux rendez-vous parisien.
Que le matin, c’est café croissant dès 7h30, que l’heure du goûter voit le triomphe du délicieux « Paris-Deauville » (un soufflé froid caramélisé), que le service garde son élégance, quelque soit le moment de la journée, qu’il y avait du monde dans tous les coins et bien du bonheur dans l’air.
On va le dire d’un trait: avec cette nouvelle brasserie/café/table alerte et lieu de vie, Eric Fréchon rend service à la gare, donne du plaisir à tous, la pêche à Paris qui en manquait et le sentiment que le goût du bon est aisément communicable à tous. Pour tout cela, merci à lui!
Ouais, tout cela est bien beau, mais deux papiers sur « Lazare » en une semaine, et sans aucune distanciation critique, c’est un brin trop, mon cher Gilles. L’éloge me parait quelque peu trop flatteur. Je reste quand même un peu dubitatif et je vais prendre le temps d’une nouvelle visite. Je t’invite, ainsi que tes lecteurs, à lire l’article publié après mon dîner de vendredi dernier (www.toutnestquelitresetratures.com). Et bien sûr, bon appétit et… large soif !