La Maison dans le Parc
« Nancy: les prestiges de la Maison dans le Parc »
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C’est la maison de fête du Nancy qui compte: belle, contemporaine, savoureuse, drôle, bien dans son époque. Et centrale avec ça. Etonnez-vous qu’elle accueille chaque année, pour un repas de prestige, les écrivains stars du Livre sur la Place, à l’invitation du Point, partenaire de la manifestation depuis belle lurette.
Cette année, pour les grands de l’édition – notamment Olivier Nora de Grasset et Teresa Cremisi qui complotaient en douceur à ma table -, les académiciens français – dont Jean-Christophe Ruffin et Paule Constant – et les Goncourt – Patrick Rambaud, Bernard Pivot, Tahar Ben Jelloun, Didier Decoin et le régional de l’étape Philippe Claudel-, les Mutel avaient mis les petits plats dans les grands. Cuisine fine, sans chichi, ni effets de manche, mais précise et habile au gré de produits de qualité traités au mieux de leur fraîcheur et de leur vérité: voilà ce qu’appréciaient particulièrement les gourmets d’élite du petit monde des livres.
Ainsi le foie gras de canard mariné à la sangria d’une belle texture et d’un joli parfum rehaussé de figues de Solliès confites, le pavé de cabillaud – se détachant comme des pétales nacrées – sur une écrasée de pommes rattes au beurre noisette ou encore le joli semi-freddo aux mirabelles, mets de haute tenu, mitonnés Françoise, ancienne stagiaire d’Alain Passard, qui s’harmonisaient à merveille avec les beaux vins choisis par Gilles: riesling vieilles vignes 2010 de Pierre-Henri Ginglinger et corbières « Ni Dieu Ni Maître » de Castelmaure, issu de grenache, cinsault, syrah, si séducteur. A la fois Lorrain, ouvert, seigneurial. Bref, Nancéen en diable!