La Bibliothèque à L’Ermitage
« Evian : service minimum à l’Ermitage »
Déjeuner de soleil à l’Ermitage. Le plat du jour ? Des côtes d’agneau avec sa cocotte d’épeautre. « Un risotto d’épeautre ? » se hasarde-t-on à demander. « Non, de l’épeautre cuit au beurre », nous répond on. Après examen, on se rend bien compte qu’il s’agit d’un très honnête risotto d’épeautre au jus de viande.
Le poisson du jour ? Un thon mi-cuit avec aubergine et taglioni à l’encre : sous-cuit (le poisson), mais moelleux, dans une assiette qui pourrait être aisément être plus chaude et qui explique le problème de cet hôtel chaleureux et boisé qui est le pendant relax du Royal : la cuisine est débordée par les séminaires (celui d’une société pharmaceutique occupe aujourd’hui la « Table », le gastro du lieu), le service, lui, a du mal à suivre. Et ne sait guère ce qu’il doit proposer.
Un jeune homme bien élevé vous conseille une demie d’un rouge valaisan signé Germanier mais dont le flacon (millésimé 2000 !) se révèle totalement madérisé et imbuvable. Il se rattrapera avec un honnête bourgogne de Jadot servi au verre. On goûte aussi une salade César avec son assaisonnement simplement déposé à la paresseuse sur les feuilles de laitue.
La carte des desserts, ultra courte, incite à se rabattre sur le café gourmand annoncé avec une crème brûlée qui se révèle – après un quart d’heure – être aux abonnés absents. Bref, on sent qu’il y a là un manque, comme si le responsable était parti en vacances. Tiens, d’ailleurs où était il ?
Bonjour
Habitués depuis 10 ans à l hôtel Hermitage nous sommes très déçus de la qualité de la cuisine depuis quelques mois
Le personnel au service n’ est en effet pas très informé des plats qu’ils servent
Les portions sont trop petites et le prix est trop élevé
Dommage pour un si bel endroit…