Hotel Bareiss

Hermann Bareiss © GP

Cette demeure, qui joue à la fois l’Auberge du Cheval Blanc façon Franz Lehar et le resort moderne, le Kindergaten et le spa grand genre  (agrandi et embelli cette année), joue les références de son registre. Elle a servi de modèle à bien des maisons d’Alsace de la route du vin (on songe au Parc à Obernai) ou des Vosges (la Chenaudière à Colroy-la-Roche, Julien à Fouday) par sa manière d’accueillir avec le sourire, de lier étape fonctionnelle et de bien être avec cuisine de pension haut de gamme.

Le bâtiment principal © GP

Les petits déjeuners y sont légendaires, cumulant pâtisseries soignées, pains en tout genre, fromages, saucisses en majesté, jus, fruits, confitures, oeuf et j’en oublie. Les tables maison (le trois étoiles Bareiss, la Kaminstube, comme les délicieuses Dorfstuben et la cabane de promenade, Sattelei) jouent le rapport qualité-prix exemplaire. La preuve? On croise là à chaque saison des restaurateurs alsaciens (ce matin, les Hellmann de l’Aigle d’Or à Osthouse) venus non seulement se relaxer, mais prendre des leçons de savoir recevoir.

Etang et jardin © GP

Il y a les fleurs à foison, les chemins de promenades balisées, la maison historique proche, qui sert aux réceptions (le Morlokhof), les chambres et suites diverses, toutes cosys, colorées, entre modernes – mais pas trop -, classiques et baroques, le « monde du bain » avec son beau jardin et son étang, les piscines bouillonnantes, les propositions d’excursions variées, le golf voisin à Freudenstadt, les mille sentiers forestiers qui vous mènent partout – y compris chez le grand voisin et concurrent amical Traube Tonbach.

Repas à la piscine © GP

Bref, pas moyen de s’ennuyer chez Bareiss, sous la houlette du cher Hermann qui accueille au bar comme dans les diverses salles chaleureuses de la demeure, avec un sourire toujours complice.

Shimo, le voiturier © GP