Köhlerstube à l'hôtel Traube Tonbach
« Baiersbronn-Tonbach: retour à la Kohlerstube »
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Le service © GP
On vous en a parlé, on en reparle. C’est la seconde maison gourmande de Traube Tonbach, Une salle très Forêt Noire, avec ses boiseries, ses recoins, ses serveurs et serveuses de charme en costume local, sa cuisine franco-badoise, fort soignée, sa cave des vins splendides à tarifs mesurés, une demeure dont on se demande comment elle peut échapper à l’étoile. Bien sûr, le trois étoiles voisin dirigé par Harald Wolfhart lui fait de l’ombre, mais cette maison ci, gérée par les Finkbeiner avec minutie avec aux fourneaux le sourcilleux Henry-Oskar Fried vaut également l’étape.
Velouté de homard © GP
Nouilles aux cèpes © GP
On aime d’emblée le velouté de homard avec sa raviole aux crustacés, sa bisque pimentée, les nouilles aux cèpes de la forêt, les quenelles de brochet à la badoise avec leur moelleux saumon mariné, sa sauce au persil et aux herbes, ses fettuccine et ses épinards, comme le moelleux chevreuil en médaillons avec son foie gras en croûte, avec sa purée de céleri, ses « buwespätzle » et son jus au genièvre. Il y a encore le sandre à l’orge perlé, le hareng bonne femme, le cordon bleu de veau au fromage de chèvre et au jambon d’ici.
Quenelles et saumon mariné © GP
Chevreuil © GP
Gutzele © GP
On achève sur les jolis desserts classiques dits « Gutzele », proposant en mini portions quenelles de fromage blancs sur sa compote d’airelles, parfait au kirsch, strudel aux pommes et beignets de quetsches avec son sorbet. On ajoute le riesling de Schloss Neuweiler et le superbe spätburgunger Alt Reben de Bernhar Hueber à Malterdingen, propre à rivaliser avec un grand bourgogne. Prosit!
Décor © GP
